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29 septembre 2014 1 29 /09 /septembre /2014 07:01
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29 septembre 2014 1 29 /09 /septembre /2014 04:51

La délocalisation en toute dernière minute du lieu de rassemblement par les autorités de la ville de Kinshasa de Masina à l’échangeur de Limete n’a pas empêché des dizaines de milliers des Kinois à répondre à l’invitation des forces politiques et sociales.

Dès 8h00’ ce samedi 27 septembre des militants de l’UNC, l’UDPS, RCD/KML, l’UDEMO, le MPCR, le CDER, PT, MPP, SET, PK, FIS, MLDC,…arborant des drapeaux de leurs partis ainsi que des calicots portant les inscriptions NON A LA REVISION ont animé jusqu’à l’arrivée des leaders de ces différents partis politiques. Combien étaient-ils ? 300 selon les prophètes de malheurs, 40.000 selon les organisateurs.

Une fausse guerre tant il est vrai que 300 personnes ne peuvent pas remplir 4 bandes du boulevard sur 11 kilomètres.

A 11h00’, le long cortège s’ébranle le long du boulevard Lumumba avec en tête de pelletons les leaders de l’opposition et de la vraie société civile (ASADHO, VSV et LINELIT).

Très disciplinée, la foule est arrivée jusqu’au stade de martyrs sans casse.

Une certaine presse a voulu ouvrir un faux débat sur les chiffres alors que les images brutes parlent d’elles-mêmes.

La marche réussie de ce samedi a voulu transmettre plusieurs leçons :

  1. L’unité de l’opposition avec la participation d’une dizaine des partis politiques significatifs et surtout le tandem UNC et UDPS avec leurs alliés respectifs ;
  2. La nouvelle alliance entre les forces politiques et la vraie société civile (ASADHO, VSV et LINELIT) ;
  3. La bravoure des kinois qui ont répondu à l’appel des forces politique une semaine après une marche réprimée ;
  4. La détermination de la population à dire non à la présidence à vie ;
  5. La maturité des kinois qui acceptent de défendre une cause juste sans contre partie des billets de banque.
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19 septembre 2014 5 19 /09 /septembre /2014 11:57

Kengo wa Dondo a tout connu dans sa longue carrière d'homme politique: les sommets, les limbes du prestige, la gloire, la chute (vertigineuse) avec à la clé cette terrible parenthèse inattendue: l'exil et son lot d'humiliations. Des graves accusations par la Belgique de " blanchissement" d'argent sale en 2003 entre autres, et probablement beaucoup d'autres choses encore. Et puis il y eut ce retour en douceur et cette nouvelle marche vers le sommet atteint le 07 mai 2007.

Alors, un tel parcours pour un homme qui a longtemps trainé la réputation d'être, hautain, méprisant, condescendant et surtout obsédé par l'idée de toujours renvoyer l'image de dignité et de respectabilité, ça change tout. Mais ce n'est pas de ça que je voudrais parler. J'ai envie de m'arrêter un instant sur son discours du 15 septembre dernier devant le sénat, lors de l'ouverture de la session ordinaire de septembre, et la mise en garde qu'il a formulée à l'égard du régime dans lequel il est la deuxième personnalité, faut-il le rappeler. Il s'oppose farouchement à la révision de la Constitution et appelle à l’alternance, "pour se concentrer enfin sur les vrais problème du peuple: pauvreté, chômage, éducation, santé,infrastructures, environnement; bref, aux problèmes du développement socioéconomique du pays." Difficile d'être plus clair. Kin-Kiey Mulumba, directeur général de "Kabila désir" (un plaidoyer pour le maintien au pouvoir de l'actuel chef de l'État), mais qui est aussi décrit comme "le prototype de pirouette, capable d'enfiler, sans vergogne aucune, toutes sortes de tuniques, au gré de l'odeur qui s'échappe de la casserole, qui passe sans transition de Mobutu au Rwanda, de Kigali a Kabila" appréciera lui-même les propos de Kengo.

Mais pourquoi le président du sénat décide-t-il de parler maintenant?

Certains affirment qu'il ruminerait la déception de n'avoir pas été nommé premier ministre à l'issue des "concertations nationales" d'octobre dernier. Je ne pense pas que Kengo soit aujourd'hui porté par l'idée d'être premier ministre de Kabila. Je pense qu'il est parfaitement à l'aise dans son fauteuil actuel qu'il doit plus à son carnet d'adresses qu'à Kabila. Je pense plutôt que les explications de cette fracassante sortie sont ailleurs.

D'abord qu,à son âge, il n'a plus rien à perdre. Il a récupéré tous ses biens confisqués lors de la chute de Mobutu. Il n'est plus dans un plan de carrière comme le serait par exemple un Francis Kalombo.

Ensuite, comme ancien premier ministre de Mobutu, et comme tout citoyen congolais, il est choqué par l'extrême misère dans laquelle croupit son peuple, et surtout le manque de perspectives. Il est possible qu'il entend autour de lui des gens dire: " sous Mobutu, c'était mieux que maintenant."

Enfin, en homme expérimenté, il sait que les amis de Kabila sont entrain de le pousser à la faute. Il a entendu John Kerry. Il entend très bien ce que le représentant de monsieur Obama répète à longueur de journée. Lui qui a entendu Bil Richardson, les yeux dans les yeux, sans ciller, dire à Mobutu "Monsieur le Président, vous avez longtemps été un ami fidèle des Etats-Unis, mais nous ne voulons pas voir votre corps trainé dans les rues de KInshasa" sait que le président Kabila change de constitution uniquement pour se maintenir au pouvoir, il ne sera probablement pas soutenu à l'international. Il sait que "la violation intentionnelle" de la constitution ouvrirait sans aucun doute une boîte de pandore à tous les aventuriers qui prendraient cela pour prétexte pour déclencher des nouvelles violences dans le pays. A cet égard, Kengo dit: "Comment peut-on prendre le risque d'altérer ce compromis politique sans menacer la cohésion nationale et la paix sociale?" "Un homme avertit ..." dit l'adage.

Abraham Chabo,

CERIPOL.

Abraham Chabo

Abraham Chabo

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16 septembre 2014 2 16 /09 /septembre /2014 09:11
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15 septembre 2014 1 15 /09 /septembre /2014 10:55

Ewanga en HOMME parle aux juges et s'est livre...

Le Secrétaire Général de l'UNC, J. B. EWANGA, entrant dans le fourgon cellulaire vers la prison de Makala.


Déclaration des Forces Politiques et Sociales en rapport avec la marche du 13 s
eptembre 2014

Vidéo : https://www.youtube.com/watch?v=8X5bLBjD1ug&feature=youtu.be












La police disperse la marche de l'opposition à Kinshasa


Réactions à la condamnation du Secrétaire Général de l’UNC, l’Honorable EWANGA...

Didier Reynders préoccupé par la condamnation en RDC du député de l’UNC Jean-Betrand Ewanga à la prison ferme


BRUXELLES, Royaume de Belgique, 12 septembre 2014/African Press Organization (APO)/ Le Vice-Premier Ministre et Ministre des Affaires étrangères Didier Reynders a pris connaissance avec préoccupation de la lourde condamnation à 12 mois de prison ferme du député de l’UNC, Jean-Bertrand Ewanga. Cette condamnation fait suite à son arrestation au lendemain de la manifestation de l’opposition le 5 août 2014.

Didier Reynders s’inquiète en particulier de la réduction de la liberté d’expression que cette décision pourrait engendrer en RDC. Il s’étonne également que cette condamnation qui touche un parlementaire en activité ne soit pas susceptible d’appel.

A l’aube d’enjeux électoraux importants pour le pays et la région, Didier Reynders souligne à nouveau la nécessité pour les autorités congolaises d’assurer un espace démocratique ouvert et respectueux des libertés civiles et politiques, conformément aux engagements pris par la RDC en signant l’accord-cadre pour la paix, la sécurité et la coopération d’Addis Abeba.

SOURCE
Belgium – Ministry of Foreign Affairs

Rudy Demotte inquiet suite à la condamnation du député Ewanga en RDC


Rudy Demotte, Ministre-Président de la Fédération Wallonie-Bruxelles, tient à faire part de son inquiétude quant à la condamnation de Jean-Bertrand Ewanga, député et secrétaire général de l’Union pour la nation congolaise (UNC), parti l’opposition.

D’après nos informations, ce dernier a en effet été condamné à un an de prison ferme pour outrage au chef de l’État ainsi qu’au Président du Sénat, de l’Assemblée nationale et au Premier ministre et ce, sans possibilité de faire appel.

A la veille des scrutins locaux et présidentiels, la condamnation de Monsieur Ewanga est un mauvais signal pour le respect des libertés civiles et politiques en République démocratique du Congo.

Rudy Demotte restera donc extrêmement attentif aux suites de cette condamnation.


Communiqué du Ministère français des affaires étrangères.

RDC - Condamnation du député Jean-Bertrand Ewanga à un an de prison (11 septembre 2014)

La France fait part de sa préoccupation après la condamnation, le 11 septembre, du député d’opposition Jean-Bertrand Ewanga à un an de prison ferme.

Cette décision ne va pas dans le sens d’un débat démocratique ouvert, alors que la République démocratique du Congo s’apprête à entrer dans un nouveau cycle électoral. La France rappelle que la République démocratique du Congo s’est engagée, en signant l’accord-cadre pour la paix, la sécurité et la coopération d’Addis Abeba, à « promouvoir les objectifs de réconciliation nationale, la tolérance et la démocratisation ».

Nous invitons tous les acteurs politiques congolais à inscrire leur action de façon constructive dans le respect de ces principes.

http://www.diplomatie.gouv.fr/fr/dossiers-pays/republique-democratique-du-congo/la-france-et-la-republique-1219/evenements-3672/article/republique-democratique-du-congo-115214

Autres articles

RDC : Jean-Bertrand Ewanga condamné à un an de prison ferme pour "offense au chef de l'État"

Jeune Afrique

RDC: un an de prison ferme pour Jean-Bertrand Ewanga - RFI

RDC : un an de prison ferme pour un député - Le Figaro

RDC: un an de prison pour un député accusé d'outrage au président - Slate Afrique


Par Honorable Sam Bokolombe

Honorable Sam Bokolombe aux côtés de l’Honorable Ewanga.

Un an de prison ferme pour crime de lèse-Kabila ! Tout devait être bouclé avant la rentrée parlementaire! Il fallait faire vite! Passer par la case prison, tel est le lot commun de l'Opposition authentique. Jean Bertrand Ewanga Isewanga qui vient d'être certifié Opposant non conforme est passé à la trappe. C'était écrit et attendu. C'est donc sans surprise que le verdict est tombé. Ils arrivent toujours où on les attend. Ils sont prévisibles. C'est ce qu'il y a de bien dans la Kabilie. Ce n'est donc pas un scandale.

On en a pris l'habitude. Je n'en pleure donc pas.

Je n'en pleure donc pas, mais n'en ris pas non plus, parce que cette dramatique forfaiture est signée par une Cour suprême de justice, la plus haute institution judiciaire du pays et ce, sur base d'un droit introuvable. Aussi, puis-je encore affirmer que si je crois toujours en la vertu du droit, ai-je en revanche honte de la justice caporalisée et aux ordres de mon pays. Une justice caricaturale qui se mue en instrument d'oppression et de perversion des règles du jeu démocratique. Honte, car je ne pense pas qu'on puisse ainsi bafouer le droit et prétendre rendre justice dans un État même virtuellement de droit!

Ce n'est pourtant pas la justice congolaise qu'il faut blâmer, mais tout l'environnement institutionnel que l'on doit réformer du sommet à la base. Car, ainsi que je l'ai toujours répété, on ne résout pas le problème d'une toiture ébréchée en essuyant le parquet. Et, on ne défend pas l'objectif dans l'objectif. En l'état, la justice congolaise est irréformable. Par delà la justice qui en souffre de la désarticulation, c'est la gouvernance institutionnelle qu'il faut revisiter de fond en comble. C'est tout le sens de mon combat politique. Pas de démocratie sans justice, une justice qui est la gardienne des promesses de la République.

Dans l’entre-temps, puisque toutes les prisons ne suffiraient à contenir ceux qui s'opposent véritablement à ce régime de terreur multiforme et la terre à les engloutir tous, la lutte se poursuit jusqu'à ce que cette nouvelle brute dictature qui s'installe au pays soit vaincue. Et, avec la détermination qui est celle de notre Peuple quant à ce, on pourrait en compter les jours!

CSJ : Ewanga condamné à 12 mois de prison.

Le Secrétaire Général de l'UNC, J. B. EWANGA, entrant dans le fourgon cellulaire vers la prison de Makala.

Le député national, Jean Bertrand Ewanga, a été condamné hier jeudi 11 septembre 2014, tard dans la nuit, par la Cour suprême de justice, à 12 mois de prison pour offense au chef de l’Etat, aux membres du gouvernement et au président du parlement.

Cette sentence est tombée à l’issue d’une audience qui a vu les avocats claquer la porte pour raisons d’insécurité, suite à la présence massive des Pombas dans les périmètres de la haute cour.

Dans son arrêt, la Cour suprême a déclaré non fondée l’infraction relative à la discrimination raciale mise à charge par le ministère public sur le secrétaire général de l’UNC et l’en a acquitté. Le député national Jean Bertrand Ewanga a donc passé hier sa dernière nuit à l’Hôtel invest, avant que soit exécutée sa condamnation dans un établissement pénitentiaire qui serait certainement la Prison centrale de Makala.

Bien avant le déroulement de ce procès, les inciviques appelés Pombas avaient de nouveau envahi la salle d’audience de la Haute cour, suscitant un sentiment généralisé d’insécurité et de terreur. Ces marginaux enragés ne juraient que par la condamnation de Jean Bertrand Ewanga qu’ils accusent de tous les péchés d’Israël.

Dans cette cacophonie, les avocats de la défense ont à travers leur bâtonnier, maitre Joseph Mukendi, déposé une plainte illico presto contre ces Pombas qui constitueraient une menace pour leur sécurité. Pour le bâtonnier Mukendi, la présence de ces inciviques a créé un climat qui ne favorise pas la sérénité pour un procès équitable. Cette requête a été rejetée par les juges de la Cour qui se sont dit non concernés par les événements qui se produisaient en dehors de la salle d’audience. « Nous sommes aussi en insécurité », a curieusement martelé le juge président de la Haute cour.

Face à cette situation, les avocats ont résolu de se retirer surtout que toutes les exceptions soulevées par la défense au cours de l’audience, n’avaient pas trouvé gain de cause. Bouleversé par le retrait de ses avocats, le prévenu, Jean Bertrand Ewanga a dénoncé le caractère politique de ce procès intenté contre sa personne, procès durant lequel ses droits n’étaient pas sauvegardés. Usant de sa verve, l’élu d’Ikela a déclaré que son sort était déjà scellé à partir de Washington, avant de signifier aux juges, la mort dans l’âme, qu’il se savait déjà condamné et acceptait d’aller à Makala pour subir le même sort que Kuthino, Diomi et les autres victimes de l’intolérance politique du pouvoir en place.

« Je ne suis pas membre du M23, je suis un acteur politique de l’opposition qui milite pour l’alternance démocratique face à un pouvoir décidé à réduire au silence les opposants pour opérer un passage en force en 2016 contre la volonté du peuple » a déclaré le secrétaire général de l’UNC, avant de rendre un hommage à ses avocats qui l’ont défendu avec dévouement en dépit du fait que les juges, selon lui, n’ont pas évoqué de circonstances atténuantes à son égard.

Indignés, ses compagnons de lutte n’ont pas usé de la langue du bois pour condamner ce qu’ils ont qualifié de simulacre de procès. Martin Fayulu est monté au créneau pour fustiger l’injustice et l’intolérance contre son camarade de « Sauvons le Congo ». « Malgré cette arrestation, la lutte va se poursuivre pour le changement dans notre pays » a déclaré le coordonnateur des FAC.

Dans la matinée, le président de l’UNC, Vital Kamerhe, avait déclaré au cours d’un point de presse animé au siège de son parti sur l’avenue de l’Enseignement, commune de Kasa-Vubu, que ce procès contre le secrétaire général de son parti, dénotait de l’exécution d’un plan savamment monté visant l’affaiblissement des forces de l’opposition qui militent pour la démocratie et l’émergence d’un Etat de droit. Ewanga sera probablement condamné, mais dans la prison où il se trouvera, il continuera par ses idées, faits et gestes, à influer sur la marche du parti, avait-t-il ajouté, avant de déplorer le fait que son camarade du parti soit victime de l’intolérance et de la dictature à l’instar de Kutinho, Diomi et autres défenseurs de Droits de l’homme et leaders d’opinion qui croupissent injustement en prison.

ERIC WEMBA




--

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Union pour la Nation Congolaise

Cellule de Communication

+243 81 7 007 487 & +243 81 8 136 136

www.vital-kam
erhe.com et www.unc-rdc.org


LA SEMAINE MOUVEMENTEE A L'UNC : PROCES,DECLARATION,PRISON, MARCHE,INTERVIEW......
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13 septembre 2014 6 13 /09 /septembre /2014 20:30

Les dirigeants des partis politiques de l’opposition dénoncent «la brutalité» avec laquelle les forces de l’ordre dispersent les manifestations publiques en RDC. Selon eux, l’intervention de la police contre la marche prévue samedi 13 septembre à Kinshasa a fait des arrestations et des personnes blessées. L’un de ces leaders, Vital Kamerhe, président de l’Union pour la nation congolaise (UNC) dit protester contre cette attitude et demande aux autorités de respecter les dispositions constitutionnelles relatives aux manifestations publiques.

Intervenant sur Radio Okapi samedi dans la soirée, Vital Kamerhe a déclaré:

«Nous avions écrit au gouverneur de la ville conformément à la loi relative aux manifestations en date du 4 septembre pour protester contre la révision de la constitution. Et aujourd’hui, ils ont mis un dispositif de la police dans tous les coins. Malgré ça, ils ont été mis en échec par la population au niveau de l’hôtel Memling. C’est à ce moment là qu’on a lâche des bombes lacrymogènes et des balles réelles

Concernant le bilan de cette journée, l’opposant a indiqué que les évaluations étaient encore en cours. «Mais, nous devons être honnêtes : il y a eu un blessé grave que moi j’ai vu personnellement au niveau de l’hôtel Memling», a-t-il poursuivi.

Pour le leader de l’UNC, pareille brutalité n’aide pas le pays à aller de l’avant. Cliquez ci-dessous pour l’écouter:

Télécharger

La marche de l’opposition n’a pas eu lieu comme prévu ce samedi à Kinshasa. Quelques militants qui ont tenté de se regrouper au centre-ville de Kinshasa ont été dispersés par les policiers qui ont quadrillé, tôt le matin, la Place Gare centrale, le lieu où la marche devait débuter.

Un dispositif important a été déployé depuis tôt le matin aux environs du boulevard du 30 juin pour empêcher cette manifestation. Le ministre provincial de l’Intérieur de Kinshasa, Emmanuel Akweti, a affirmé n’avoir pas autorisé la tenue de cette marche pour des raisons d’organisation.

Kinshasa: Vital Kamerhe dénonce la dispersion de la marche de l’opposition
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12 septembre 2014 5 12 /09 /septembre /2014 21:04

J’ai pris connaissance avec préoccupation de la lourde condamnation à 12 mois de prison ferme du Député de l’UNC, Jean-Bertrand Ewanga. Cette condamnation fait suite à son arrestation au lendemain de la manifestation de l’opposition le 5 août 2014.

Je m’inquiète en particulier de la réduction de la liberté d’expression que cette décision pourrait engendrer en République démocratique du Congo. Je m’étonne également que cette condamnation qui touche un parlementaire en activité ne soit pas susceptible d’appel.

A l’aube d’enjeux électoraux importants pour le pays et la région, je souligne à nouveau la nécessité pour les autorités congolaises d’assurer un espace démocratique ouvert et respectueux des libertés civiles et politiques, conformément aux engagements pris par la RDC en signant l’accord-cadre pour la paix, la sécurité et la coopération d’Addis Abeba.

>>> COMMUNIQUE DE PRESSE (F/N) : Didier Reynders préoccupé par la condamnation en RDC du Député de l’UNC Jean-Betrand Ewanga à la prison ferme

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12 septembre 2014 5 12 /09 /septembre /2014 20:54

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DECLARATION POLITIQUE DU 12 SEPT/2014

Procès et Condamnation du Secrétaire Général de l’UNC, l’Honorable Jean Bertrand EWANGA ISEWANGA

La Fédération de l’UNC Belgique porte à la connaissance de l’opinion nationale et internationale sa réaction suite au procès politique et à la condamnation fantaisiste de l’Honorable Jean Bertrand Ewanga Isewanga, Opposant politique, député national et Secrétaire Général de l’Union pour la Nation Congolaise, UNC, du Président Vital KAMERHE1.

Ainsi, c’est depuis le 05 août 2014 que l’Honorable EWANGA, après le meeting à Ndjili Sainte Thérèse des forces politiques et sociales (Opposition) du 04 août 2014, a été arrêté aux petites heures du matin chez lui dans sa résidence pour être présenté en procédure de flagrance devant la Cour Suprême de Justice siégeant comme Cour de Cassation sous le RP 017/CR des chefs d’offenses envers le Chef de l’Etat et de discrimination raciale et tribale.

Par son arrêt avant-dire droit, la Cour a sursis à statuer face à l’exception d’inconstitutionnalité de l’Ordonnance-Loi n° 78-001 du 24 février 1978 relative à la répression des infractions flagrantes. Il sied de signaler qu’avant que la Cour n’en arrive là, elle avait dû, par un autre arrêt avant-dire droit répondre elle-même à l’exception d’irrégularité de sa composition par rapport à la Loi organique n° 13/011-B du 11 avril 2013 portant organisation, fonctionnement et compétence des juridictions de l’ordre judiciaire.

Cette disposition légale n’a pas été respectée dans la composition qui a jugé l’Honorable EWANGA en ce que d’abord, le Premier Président de la Cour Suprême de Justice qui avait convoqué et composé les chambres réunies ne les avait pas présidées pendant qu’il était présent dans son bureau et donc non empêché ; ensuite, un seul Président au lieu de tous les présidents comme dit la loi avait siégé. Ces deux raisons suffisent pour attester de l’irrégularité de la composition.

Mais curieusement, la Cour a balayé d’un revers de la main cette exception fondée. La Cour de Cassation dans sa composition qui juge l’Honorable EWANGA n’a pas d’assises légales et est donc irrégulière. Et c’est dans ces conditions qu’elle procède.

Ayant soulevé l’exception préalable de l’irrégularité de la composition du siège de la Cour Constitutionnelle au regard de l’article 90 de la loi organique n° 13/026 du 15 octobre 2013 portant organisation et fonctionnement de la Cour Constitutionnelle, l’Honorable EWANGA a demandé à cette Cour de lui donner la disposition légale qui justifie sa composition.

La Cour n’a pas indiqué cette disposition dans son arrêt ! A partir de cet instant, nous avons commencé à comprendre que nous avions affaire à un procès politique et non judiciaire. Et la suite nous donnera raison. Quant à l’inconstitutionnalité de l’Ordonnance-loi sur la flagrance, la même Cour a rejeté cette exception sans convaincre. En effet, comment une loi peut-elle être contraire à la Constitution et subsister ?

Alors que l’article 21 de la Constitution en vigueur dispose que tout jugement est écrit et motivé, l’article 9 de l’Ordonnance-Loi susmentionnée dit que le jugement sur la flagrance est rendu sur dispositif immédiatement après la clôture des débats ; il est rédigé dans les 48 heures. Cette loi est de toute évidence contraire à la Constitution qui exige qu’au moment de son prononcé, le jugement soit écrit et motivé, cela voudrait dire rédiger et motiver. Voilà qu’une loi vient établir une exception à une disposition constitutionnelle. Et la Cour ferme les yeux devant une telle situation !

A l’audience du 02 septembre 2014, le Camarade Secrétaire Général de l’UNC souleva l’exception d’inconstitutionnalité de l’Ordonnance-Loi n° 300 du 16 décembre 1963 relative à la répression des offenses envers le Chef de l’Etat. Cette dernière Cour ordonna à nouveau la surséance de la procédure pour permettre à la Cour Suprême de Justice faisant office de Cour Constitutionnelle d’en connaître.

Appelé à l’audience du 08 septembre 2014, l’Honorable EWANGA, par ses Conseils, a présenté les moyens imparables d’inconstitutionnalité de l’Ordonnance-Loi attaquée.

Ainsi, la défense de l’Honorable EWANGA a indiqué, preuve à l’appui (exhibition de tous les Moniteurs congolais de 1963 et 1964) que :

- l’Ordonnance 227 du 29 septembre 1963 du Président Joseph KASA-VUBU n’a jamais été publiée ; donc inopposable à EWANGA ;

- Il n’y a jamais eu une loi autorisant le Président KASA-VUBU à prendre son Ordonnance-Loi n° 300 du 16 décembre 1963. Car, aucune trace d’elle n’existe dans le Moniteur congolais ;

- Il n’y a jamais eu comme le voulait la Constitution de l’époque une loi d’approbation de cette Ordonnance-Loi dans les 6 mois qui ont suivi sa mise en vigueur. Elle était donc devenue caduque à la date du 17 juin 1964.

Devant cet argumentaire imparable, la Cour Suprême de Justice, faisant office de Cour Constitutionnelle, a choisi de fuir le débat au fond en décrétant l’irrecevabilité de cette exception au motif fallacieux qu’elle aurait dû être soulevée à la première audience. Et la Cour est allée plus loin dans son œuvre en interdisant toute exception future car elle ne la jugera point pour présentation tardive.

Cette Cour composée des Hauts Magistrats n’est pas celle à laquelle on doit apprendre qu’en droit procédural congolais, les exceptions d’ordre public, telle l’exception d’inconstitutionnalité, sont soulevées ad nutum, c’est-à-dire, à tout moment de l’instance, dès lors que le jugement sur le fond de l’affaire n’est pas rendu.

Devant cette parodie de justice, l’issue du procès EWANGA semblait être connue d’avance. Il s’agit de l’exécution d’un plan savamment monté pour affaiblir l’UNC, afin d’atteindre l’Honorable Vital KAMERHE, leader de l’opposition, qui fait face à des procédures judiciaires commandées.

Ce plan vise également l’affaiblissement de l’ensemble des forces politiques et sociales qui militent pour la démocratie et l’émergence d’un Etat de droit.

Vous vous souviendrez de la procédure contre le Président KAMERHE, à la veille de sa tournée dans la partie orientale du pays, pour des faits portés par une lettre du parti, personne morale, qui, on ne sait par quel mécanisme, seront mises à sa charge, en tant que personne physique.

Maintenant c’est le tour du n°2 du parti, l’Honorable EWANGA. Demain ça sera le tour de quel autre membre du parti ?

Face à la montée de la répression organisée contre tous ceux et toutes celles qui s’opposent au 3e mandat que monsieur KABILA voudrait s’octroyer, moyennant la violation flagrante de la Constitution, notamment par la modification ou la suppression des articles portant sur le mode des scrutins, le nombre et la durée des mandats Présidentiels, pourtant NON REVISABLES.

Pour tout ce qui précède, la Fédération de l’UNC Belgique déclare :

  • Comme KUTHINO FERNANDO, DIOMI NDONGALA, KABADJI, le journaliste Mike MUKEBAYI et bien d’autres défenseurs des droits de l’homme et leaders d’opinion qui croupissent injustement en prison, Bertrand EWANGA est désormais une victime de l’intolérance et de la dictature en République Démocratique du Congo ;

  • Les Forces politiques et Sociales organisent une marche de protestation contre le changement de la Constitution demain samedi 13 septembre 2014 à Kinshasa et à travers la République, les Hauts Cadres et les membres de l’UNC seront en première ligne;

  • Le 19 décembre 2016 à minuit, le 2e et DERNIER MANDAT de monsieur KABILA prendra fin, et ce, d’une façon ou d’une autre conformément aux prescrits de la Constitution de la République.

A l’instar du Président national de l’UNC et de tous les leaders de l’opposition Congolaise, la Fédération de l’UNC Belgique invite toute la population de Kinshasa de participer nombreuse à la grande manifestation de ce samedi 13 Septembre 2014, et ce, conformément a l’article 64 de la Constitution qui dispose que :

«Tout Congolais a le devoir de faire échec à tout individu ou groupe d'individus qui prend le pouvoir par la force ou qui l'exerce en violation des dispositions de la présente Constitution. Toute tentative de renversement du régime constitutionnel constitue une infraction imprescriptible contre la nation et l'État. Elle est punie conformément à la loi ».

Fait à Bruxelles, Le 12 Septembre 2014

Christian BUHENDWA 1er Secrétaire Fédéral Adjoint

Michel MOTO 2e Secrétaire Fédéral Adjoint & Porte Parole



1 Cette déclaration est tirée, en partie, de l’allocution du Président Vital KAMERHE lors de son point de presse ce 11 septembre 2014 à Kinshasa.

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12 septembre 2014 5 12 /09 /septembre /2014 11:27

Vital Kamerhe devant la presse après le dépôt de sa candidature pour la présidentielle 2011, le 7/09/2011 au bureau de réception et de traitement des candidatures à la présidentielle à Kinshasa. Radio Okapi/ Ph. John Bompengo

Le président de l’Union par la nation (UNC), l’opposant Vital Kamerhe, affirme qu’il n’existe aucune infraction dans le code pénal congolais qui soit qualifiée d’offense au chef de l’Etat. Le secrétaire général de son parti, le député Jean-Bertrand Ewanga, est en effet jugé par la Cour suprême de justice, siégeant en tant que Cour de cassation, pour ce délit ainsi que pour discrimination raciale et tribale. Au cours d’un point de presse jeudi 11 septembre à Kinshasa, Vital Kamerhe a dénoncé un procès politique, le délit d’offense au chef de l’Etat n’apparaissant nulle par dans le code pénal congolais, selon lui.

«Nous avons suivi tout le déroulement du procès Ewanga. Il a été démontré par la défense que, dans notre code, il n’existe aucune infraction qualifiée d’offense au chef de l’Etat», a-t-il soutenu.

Le président de l’UNC affirme en outre n’avoir «entendu nulle part où Ewanga a insulté le chef de l’Etat». Ce qui fait ressembler cette affaire à un procès politique, selon lui.

Vital Kamerhe appelle par ailleurs le chef de l’Etat, Joseph Kabila, à privilégier l’apaisement politique en RDC en «tournant la page».

«Si l’interprétation qui a été faite par le président n’est pas bonne, et s’il est senti offensé, qu’il puise tourner la page en tant que président de la République et privilégier la décrispation politique dont nous avons besoin maintenant, en ce moment crucial de notre processus démocratique et de paix», a-t-il déclaré.

L’ancien allié de Joseph Kabila devenu opposant invite enfin le numéro un de la République à «libérer aussi les autres détenus et prisonniers d’opinion ». Il cite notamment le pasteur Kuthino Fernando, le président du parti Démocratie chrétienne Diomi Ndongala et le journaliste Mike Mukebayi.

Lire aussi sur radiookapi.net :

Vital Kamerhe devant la presse après le dépôt de sa candidature pour la présidentielle 2011, le 7/09/2011 au bureau de réception et de traitement des candidatures à la présidentielle à Kinshasa. Radio Okapi/ Ph. John Bompengo

Vital Kamerhe devant la presse après le dépôt de sa candidature pour la présidentielle 2011, le 7/09/2011 au bureau de réception et de traitement des candidatures à la présidentielle à Kinshasa. Radio Okapi/ Ph. John Bompengo

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12 septembre 2014 5 12 /09 /septembre /2014 06:57
Jean-Bertrand Ewanga (au milieu) avec à ses côtés Koloso Sumayili (G) et Bruno Mavungu (D), membres de l’opposition congolaise, lors d'un meeting contre la révision de la Constitution, à Kinshasa, le 4 août 2014.
Jean-Bertrand Ewanga (au milieu) avec à ses côtés Koloso Sumayili (G) et Bruno Mavungu (D), membres de l’opposition congolaise, lors d'un meeting contre la révision de la Constitution, à Kinshasa, le 4 août 2014.

En RDC, Jean-Bertrand Ewanga, le secrétaire général de l’Union pour la nation congolaise, la troisième force de l’opposition représentée au Parlement, a été condamné à un an de prison ferme pour outrage au chef de l’État, mais aussi au président du Sénat, de l’Assemblée nationale et du Premier ministre. Jusqu’à la fin, ce procès aura été hautement politique.

C’est dans une salle quasi vide que le verdict a finalement été prononcé peu après 21h. Muré dans le silence, Jean-Bertrand Ewanga n’a montré aucun signe de surprise à la lecture de sa condamnation. Verdict : un an de prison ferme pour outrage à chef de l’État, mais aussi outrage au président du Sénat, du Parlement et du Premier ministre. L’accusation d’incitation à la haine raciale n’a finalement pas été retenue.

Depuis le début de la procédure, l’opposant se disait condamné d’avance dans un procès qualifié de politique et d’arbitraire par ses avocats. Ce jeudi encore, la dernière audience a été particulièrement agitée, avec une cour de justice entourée par des policiers.

Au final, le procès sur le fond aura duré à peine une heure. Une vidéo montrant Ewanga le jour de la manifestation a été diffusée par le procureur. On y voit l’opposant haranguer la foule, critiquer fermement le bilan de Joseph Kabila, évoquer des griots qui le conseilleraient et appeler à l’alternance… Mais jamais on ne l’entend traiter le président de voleur, comme l’a affirmé l’accusation. C’est sur ces termes de griots et de féticheur que le procureur a concentré son réquisitoire, qualifiant ces termes d’insultes.

En face Jean-Bertrand Ewanga a refusé de se défendre. Un peu plus tôt, ses avocats avaient quitté la salle pour dénoncer la partialité du juge, selon eux. C’est donc seul face aux sept juges que Jean-Bertrand Ewanga a prononcé ces quelques mots en guise de conclusion : « Faites ce que vous devez faire et envoyez-moi à Makala » (la grande prison de Kinshasa). Avant d’ajouter : « Mais je ne cautionne pas cette parodie de justice ».

Jean-Bertrand Ewanga « est un homme politique qui n’a fait que critiquer les actions de ce gouvernement », a réagi son avocat, Godefroy Bononga, après l'annonce du verdict. « Pour les activistes des droits de l’homme pour ceux qui se disent encore démocrates, c’est une déception totale. »

Par RFI

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