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21 février 2014 5 21 /02 /février /2014 09:49

Les forces de sécurité ont tiré sur Kamerhe et la population de Bukavu!

 

Toutes les Fédérations extérieures de l’UNC  portent à la connaissance de l’opinion publique nationale et internationale qu’une fois de plus les promesses de cohésion nationales de Joseph Kabila ont été étouffées dans la violence.

 

En effet, ce jeudi 20 février 2014 à Bukavu, Chef-lieu de la Province du Sud-Kivu, la police nationale a dispersé à balles réelles et à coup de gaz  lacrymogène, le meeting de l’Honorable Vital Kamerhe, Président National de l’Union pour la Nation Congolaise, UNC en sigle. Le bilan, officiel et provisoire, interne au parti, est de deux morts et vingt blessés dont certains dans un état critique.

 

C’est l’occasion ici pour nous, de présenter nos condoléances aux familles des illustres disparus et d’avoir une pensée pieuse de prompte guérison pour toutes ces innocentes victimes dont le seul tort était d’exprimer leur allégresse à l’égard de la Caravane de la paix.

 

Il sied de rappeler que malgré toutes les autorisations accordées par le Ministère de l’Intérieur à la délégation de l’UNC, où elle avait été reçue pour la tenue de ce grand rassemblement; contre toute attente, les autorités provinciales et urbaines de Bukavu, quoique longtemps prévenues auparavant au sujet du  meeting du parti, sont curieusement revenues sur leur décision en imposant une délocalisation de dernière minute de la Place de l’Indépendance vers le Stade Concorde, malheureusement trop exigu pour contenir une foule de plus de deux cent mille personnes en liesse.

 

Les tergiversations du Maire de Bukavu ont conduit à la réaction disproportionnée de la Police, à la panique en découlant, et au drame que nous déplorons aujourd’hui.

 

Avec le recul, nous ne pouvons que constater amèrement la duplicité du Ministère précité qui, sous la pression internationale, s’était résolu à autoriser le départ pour Goma de la « Caravane de la Paix » de l’UNC, afin d’en exploiter les premiers incidents pour mieux incriminer son Président National. 

 

Les Fédérations extérieures de l’UNC, attirent une fois de plus l’attention de la Communauté Internationale sur les graves dérives et autres dérapages,  auxquelles nous assistons depuis plusieurs semaines en RDC, et qui sont attentatoires aux libertés fondamentales de l’Honorable Vital Kamerhe, victime expiatoire d’un pouvoir aux abois et en perte de vitesse.

 

En dépit de sérieuses mises en garde, des préoccupations de l’Union Européenne, mais aussi des inquiétudes de certains partenaires bilatéraux et multilatéraux de la RDC, le pouvoir kabiliste semble s’enfermer dans un entêtement suicidaire de nature à compromettre tous les efforts inhérents à l’instauration d’un véritable Etat de droit respectueux des libertés.

 

Les Fédérations extérieures de l’UNC prennent à témoin la Communauté Internationale sur cet acharnement dont est victime le Président National de l’UNC, et sur les hypothèques qui pèsent désormais sur le prochain cycle électoral.

 

En privant une fois de plus Monsieur Vital Kamerhe de son droit légitime à s’exprimer librement et à réunir ses partisans, le pouvoir en place et ses serviteurs zélés ont franchi sans vergogne le seuil de tolérance, en infligeant une nouvelle blessure à tous les Congolais épris de paix et de justice.

 

Cette nouvelle violation des droits de l’Opposition et ce énième signal désastreux des Autorités de Kinshasa, à l’attention de l’opinion publique congolaise et internationale, nous font craindre une radicalisation du pouvoir et, par voie de conséquence, une atteinte aux fondements mêmes de la République.

 

Fait à Bruxelles, le 20 février 2014

 

Pour toutes les FEDERATIONS UNC EXTERIEURES

Nicole NTUMBA BWATSHIA, Secrétaire Fédérale Belgique.

 

 

 

 

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8 février 2014 6 08 /02 /février /2014 13:42
Communiqué de presse de la Fédération de l'UNC/Belgique - Congo Indépendant

 

Ce vendredi 7 février 2014 est un jour de deuil pour la jeune démocratie congolaise. A grand renfort d’artifices et de manœuvres dilatoires multiples, les autorités congolaises ont annihilé tous les efforts qui devaient converger vers une véritable cohésion nationale en empêchant l’un des dignes fils de la République démocratique du Congo, de se rendre au chevet de nos frères et sœurs du Nord Kivu. 

En effet, prêt à se rendre dans cette province pour entamer «la Caravane de la paix », le Président de l’UNC a été notifié, par un ordre des autorités de la DGM (Direction générale de migrations), de débarquer de l’avion affrété à ce besoin et pour, en fin de compte, ne plus avoir l’autorisation de voyager.

En entravant de manière aussi grossière la liberté de mouvement de l’Honorable Vital Kamerhe, Président de l’UNC, le pouvoir en place a adressé à l’opinion publique congolaise et internationale le pire des messages qui puisse être. 

Ce énième acte d’acharnement vient s’ajouter à une longue liste des actes de provocation et d’intimidation à l’encontre du leader de l’UNC. En effet, l’opinion se souviendra de l’affaire DGM et du procès Wivine Moleka contre l’Honorable Kamerhe. 

Pas plus tard que tôt ce matin, le général Kanyama Bilolo, chef de la police ville de Kinshasa, connu pour ses méthodes violentes, a fait irruption dans la résidence du Président Kamerhe avec ordre de le jeter dehors. Le Président national de l’UNC et sa famille ont dû évacuer les lieux.

Comme on peut le constater, le Président de l’UNC fait l’objet d’une persécution pour son combat contre la révision constitutionnelle et le respect, par Kabila, de la fin de son mandat constitutionnel le 19 décembre 2016.

Qu’à cela ne tienne, le Président National demeure déterminé à entamer sa caravane pour la Paix à partir de la ville de Goma comme annoncée.

Aussi, l’UNC Belgique salue la mobilisation, tous azimuts, de la population de Goma et la rassure de l’arrivée prochaine du Président national auprès d’elle. La caravane pour la Paix arrivera à Goma, qu’on le veuille ou pas !

En dépit du soutien manifeste affiché par certaines capitales occidentales en faveur du prochain cycle électoral, force est de déplorer le zèle dont font preuve les affidés du kabilisme pour instaurer voire entretenir un climat de terreur et d’intimidation à l’égard des opérateurs politiques congolais.

Il y a de cela quelques jours, l’USAID a décidé de financer un programme du National Democracy Institute (NDI), baptisé «Tomikokisa» pour renforcer les capacités de six partis politiques parmi lesquels l’UNC, l’UDPS et autres.

C’est le lieu d’interpeler la communauté internationale sur le décalage manifeste entre les bonnes intentions qu’elle exprime et l’égarement du processus démocratique et la dure réalité telle que vécue sur le terrain par des représentants des forces politiques et sociales. C’est le cas de Vital Kamerhe. 

Quel message allons-nous adresser à nos enfants dès lors que ceux qui prennent les armes, pillent, violent et massacrent sont amnistiés pendant que les opposants, les activistes des droits de l’Homme et les journalistes sont traités comme de vulgaires criminels?

Fait à Bruxelles, le 7 février 2014

Nicole Ntumba Bwatshia
Secrétaire Fédérale/UNC-Belgique
Et 
Michel Moto Muhima
Secrétaire exécutif en charge de la communication et Porte-Parole


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TOUJOURS ENSEMBLE

UNC FEDERATION DE BELGIQUE

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11 janvier 2014 6 11 /01 /janvier /2014 10:03

Fédération de l’UNC Belgique 

 

 COMMUNIQUE DE PRESSE : Vital KAMERHE en danger de mort !

 

 

Depuis son adresse à la Nation du vendredi 03 janvier 2014, l’Honorable Vital KAMERHE, Président national de l’UNC et leader de la Coalition pour le Vrai Dialogue est en danger.

 

En effet, dans son allocution, le Président national de l’UNC a donné sa lecture de l’évolution de la situation sécuritaire après les tueries du 30 décembre 2013 et l’ignoble assassinat du vaillant général de Brigade Mamadou Ndala dans la province du Nord Kivu.

 

Au lendemain de cette sortie médiatique réussie, le pouvoir de Kinshasa, piqué au vif, a multiplié les qualificatifs et autres insultes à l’encontre du Président national de l’UNC qui, semble t-il, a commis l’erreur de dire haut ce que l’opinion nationale pense tout bas.

 

Des sources sûres, nous venons d’apprendre que le pouvoir a décidé d’en finir avec celui qui est devenu sa bête noire, le Président national de l’UNC, l’Honorable Vital KAMERHE.

 

Nos contacts nous ont alertés sur l’existence d’un plan qui a pour finalité l’élimination de l’homme qui dérange. Pour commencer, une interdiction de quitter Kinshasa la Capitale et ensuite le territoire national lui sera signifiée. Par la suite, il est prévu une mise en résidence surveillée le coupant de ses partisans et de ses collaborateurs et de toute activité politique. In fine, sa neutralisation interviendrait à tout moment s’il ose passer outre ces mesures restrictives.

 

L’UNC Belgique déclare que:

-          Le Président national de l’UNC, l’Honorable Vital KAMERHE est et restera libre de ses mouvements et, jouissant de ses droits civiques, il reste également libre d’activités politiques sur l’ensemble du territoire national et au-delà.

-          Le Président Vital KAMERHE prendra bientôt la tête de la caravane de la paix dans la partie Orientale de la République, comme il l’a lui-même confirmé lors de son adresse à la nation du vendredi 03 janvier 2014.

-          L’UNC et le peuple Congolais rejettent toute diversion et attendent de savoir qui sont les commanditaires et les exécutants de l’assassinat du général de Brigade Mamadou Ndala et aussi les responsabilités dans les tueries du 30 décembre 2013, sans oublier la question des Bakata – Katanga qui endeuille impunément la République dans la province du Katanga.

-          Le Président de la République et sont gouvernement seront tenu responsables de tout ce qui pourrait arriver au leader de l’UNC ainsi qu’aux cadres supérieurs de l’UNC et de la Coalition pour le Vrai Dialogue, CVD.

 

Pour la Fédération :

 

Nicole Ntumba Bwatshia

Secrétaire Fédérale

 

Michel Moto Muhima

Secrétaire Exécutif à la Communication & Porte Parole

 

Unc.belgique@gmail.com Téléphone : 0032/475.406742 Suivez nous sur Facebook



 

 

" Tous Derrière Vital Kamerhe  pour  le lobbying de la RD Congo"

 sites :  www.unc-belgique.be   , www.vital-kamerhe.com  & www.unccongo.com


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20 août 2013 2 20 /08 /août /2013 09:18
De l’extérieur du pays, où je me trouve, je viens d’apprendre ce nouveau drame qui frappe nos populations et interpelle encore une fois les institutions de la République sur la nécessité de s’employer, toutes affaires cessantes, à réconcilier les filles et fils de notre grand pays dans un cadre inclusif de débat libre, responsable et sans tabou, afin de mettre fin à ces atrocités.

De Mutarule, plus de deux mille personnes ont fui pour Sange dans le Sud-Kivu, l’attaque perpétrée par des « Des hommes armés non autrement identifiés qui ont tué onze personnes,.. blessé cinq autres, et sept sont portées disparues ».

Trop, c'est trop!

Nous allons finir par croire ceux qui prétendent que les institutions de la République ne prennent pas la vraie mesure du drame qui se déroule à l’Est du pays, elles continuent à gagner du temps pendant que les gens meurent et d’autres errent dans les forêts loin de leurs foyers, les enfants sont séparés de leurs parents, les femmes sont violées, les réfugiés Inyeles évalués à plus de 4000 continuent à croupir dans la misère dans les camps de la Likwala sans la moindre assistance de la République Démocratique du Congo, notre pays !

L’UNC a toujours insisté sur l’inclusivité du dialogue autour des toutes les questions d’intérêt national et ce conformément aux instruments juridiques internationaux ratifiés par le Gouvernement, pour qu’à la fin de ces assises la RDC et l’ensemble de la région s’engagent dans la consolidation de la paix et la promotion du bien-être pour tous nos peuples respectifs.

Nous ne pouvons pas comprendre que les gens se complaisent dans des rencontres dénommées concertations entre politiciens et représentants des institutions publiques sans mettre le doigt sur le vrai problème de la guerre et de l’insécurité à l’Est de la RDC, et aussi sans mettre en place les mécanismes de participation, des délégués de ces groupes armés au dialogue national afin d’une part, de les inviter déposer les armes toutes affaires cessantes, et d’autre part, à les convier aux mécanismes de désarmement, démobilisation et réinsertion sociale (DDR). Faire autrement n’est qu’illusion et poursuite du vent qui décime nos populations, et saigne inutilement notre trésor public.

La paix ne peut se négocier qu’entre les gens ou les factions rivales !
Nous profitons de cette occasion pour présenter aux frères et sœurs de Mutarule,notre solidarité et notre compassion et réitérons à l’endroit de tous nos frères et soeurs du Nord et Sud-Kivu, du Nord Katanga, de la Province Orientale, de l’Équateur, victimes de l’insécurité, notre engagement à travailler pour la paix et l’unité de notre chère patrie.
Chers frères et soeurs,Ici est aussi l’occasion de présenter nos sincères condoléances à nos frères et soeurs du Norvège pour le décès inopiné de Mr Moland TJOSTOLV, ainsi qu’à sa famille et particulièrement à sa mère, Mme Espen Barth EIDE que nous avons rencontrée lors de notre dernier passage en Norvège.

Au cours de ce séjour, nous avons, avec les autorités norvégiennes, évoqué la nécessité, dans le cadre d’une coopération responsable et conformément aux lois internationales, et afin de raffermir les relations entre nos deux pays, d’inviter notre gouvernement à transférer Mr TJOSTOLV et son collègue Mr French JOSHUA devant les juridictions norvégiennes, afin qu’ils aillent purger le reste de leurs peines dans leur pays.

Nous invitons notre gouvernement à améliorer les conditions carcérales, à
permettre aux malades d’accéder aux soins médicaux appropriés, et réitérons notre appel à libérer tous les prisonniers d’opinion, les journalistes incarcérés pour l’exercice de leurs fonctions, les défenseurs et militants des droits de l’homme. La cohésion nationale, la paix et la réconciliation passent par la vérité, la justice et le respect de la personne humaine.

19 août 2013.

(Sé) Vital KAMERHE
Président National en mission.
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29 mai 2013 3 29 /05 /mai /2013 08:17

COMMUNIQUÉ DE PRESSE


 

Après avoir suivi les événements malheureux et douloureux qui sont survenus à Bukavu au Sud-Kivu dans la journée du 24 mai 2013, et au Nord-Kivu dans les territoires de Lubero, Walikale et Beni. Au nom de mon Parti, l’Union pour la Nation Congolaise, je déplore et condamne avec fermeté, en ce qui concerne la Ville de Bukavu, ces incidents graves qui ont eu lieu suite à un malentendu entre les jeunes du quartier de Nguba, selon le communiqué du Gouvernement provincial du Sud-Kivu.


Mais des informations recueillies auprès d’autres sources indiquent qu’il s’est agi d’affrontements entre les jeunes de Nguba effectivement et les jeunes du même quartier de la communauté banyamulenge suite à un malentendu. 


Je voudrais lancer un appel vibrant à toutes les communautés du Sud-Kivu pour éviter de tomber dans des pièges et de céder à des provocations qui pourraient conduire à l’embrasement de la situation sécuritaire de la Ville de Bukavu en particulier et celle de la province du Sud-Kivu en général, déjà très tendue et précaire. 


La population du Sud-Kivu qui a connu plus de 20 ans d’instabilité, d’insécurité et des guerres récurrentes, sans parler des viols, violences faites à la femme, tueries et autres déplacements massifs des populations, aspire à la paix comme tous les peuples du monde.

 

C’est pourquoi, j’invite tout le monde au calme, à la retenue et à privilégier les valeurs spirituelles d’amour du prochain et de paix pour tout le peuple de Dieu, ainsi qu’à faire siennes les valeurs universelles de la démocratie, à savoir, la réconciliation, la tolérance et l’acceptation de l’autre dans un esprit d’union de cœur. 


Aux personnes blessées au cours de ces affrontements, tout en formulant le vœu de leur prompt rétablissement, je leur apporte tout mon appui moral et spirituel.

 

S’agissant enfin du Nord-Kivu, je condamne fermement l’insécurité récurrente dans le grand Nord à Beni, à Lubero et partout ailleurs où l’on a dénombré plusieurs morts et plusieurs villages incendiés. 


A Pinga dans le Territoire de Walikale, je déplore la tuerie à la machette et autres armes blanches des paisibles citoyens qui se rendaient aux champs. Toutes mes condoléances aux familles éprouvées. 


J’invite tout le monde au calme et à s’inscrire résolument dans le processus de paix à travers le Dialogue national annoncé à partir d’Addis-Abeba. 


Que tous ceux qui ont des revendications le fassent par la voie pacifique en amenant leurs cahiers des charges auxdites négociations. 


Je tiens enfin à rappeler au Gouvernement son devoir sacro-saint de défendre le territoire national et de protéger les personnes et leurs biens partout en RD-Congo.


Le dialogue national annoncé ne doit pas constituer un rendez-vous manqué avec l’histoire. Le Gouvernement doit prendre la mesure de la tragédie nationale et privilégier son caractère inclusif et permettre à tous et à chacun d’y contribuer efficacement. 


Ici, je me permets d’interpeller le Gouvernement et la Communauté internationale pour veiller sur 4 points afin d’assurer plein succès au dialogue national prévu par la Résolution 2098 du Conseil de sécurité :

  •  La forme : procédure et format
  •  Le fond : rédaction d’un agenda harmonisé tenant compte des cahiers des charges de toutes les forces en présence
  •  La durée 
  •  Les résultats escomptés au regard de la double crise de légitimité et de la guerre à l’Est


C’est à ce prix là que le dialogue pourrait constituer une solution aux problèmes qui minent la RD-Congo et qui condamnent tout un peuple à la pauvreté extrême et à l’insécurité permanente dans sa partie Est. 


 

Fait à Kinshasa, le 27 mai 2013.

 

Vital KAMERHE 

         -- 
TOUJOURS ENSEMBLE

UNC FEDERATION DE BELGIQUE/La cellule de communication

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26 février 2013 2 26 /02 /février /2013 21:27

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Position de l'UNC sur l’Accord d'Addis-Abeba

 

La Position de l’Union pour la Nation Congolaise (UNC) sur l’Accord-cadre pour la paix, la sécurité et la coopération pour la République démocratique du Congo et la région, signé à Addis-Abeba le 24 février 2013.

 

 

 

Sous les auspices de la Communauté internationale, un « Accord-cadre pour la paix, la sécurité et la coopération pour la RDC et la région » a été signé ce samedi 24 février 2012 par 11 Chefs d’État de la région (RDC, RCA, Angola, Burundi, RCongo, Rwanda, RSA, Soudan du Sud, Ouganda, Zambie, Tanzanie), ainsi que, au titre de témoins, le Secrétaire général des Nations Unies, la Présidente de la Commission de l’UA, le Président de la SADC et le Président de la CIRGL.

Nous ne pouvons que nous réjouir de cette initiative, pour laquelle nous remercions et félicitons le Secrétaire général Ban Ki-moon ; initiative par laquelle les Chefs d’Etat de la Région et la Communauté internationale toute entière s’accordent pour reconnaître que l’issue de la crise en RDC passe par la voie diplomatique comme soutien et accompagnement aux efforts des filles et fils de notre pays.

En effet, comme nous ne cessons de le dire, la solution à notre crise implique d’abord la responsabilité des Congolais. Elle implique en second lieu la Communauté internationale
pour au moins trois raisons :

- Chacun sait que cette crise prend ses origines dans les conséquences du génocide rwandais de 1994 que la Communauté internationale n’a pas su gérer correctement, laissant la RDC, Zaïre à l’époque, subir toute seule les affres de ce drame.

- Ensuite, il est, au plan éthique et de la conscience humaine, normal et naturel que la Communauté internationale se préoccupe particulièrement du drame
congolais qui demeure, au plan des pertes en vies humaines, des violations massives des droits de la personne commises, notamment des violences faites à la femme, de viols massifs, des déplacements des populations, etc. l’une des crises majeures de notre temps.

- Enfin, aider un pays comme la RDC à sortir de cette grave crise qui handicape son développement, c’est en réalité aider l’Afrique toute entière, voire l’ensemble de la planète, compte tenu des potentialités naturelles, géopolitiques et géostratégiques de ce pays.

Notre satisfaction tient également au fait que nous avions nous même, au niveau de l’opposition toute entière, fortement préconisé le 18 janvier 2012, soit moins de deux mois après les élections bâclées de novembre 2011,
l’implication de la Communauté internationale à travers ce que nous avions appelé autrefois le plan d’Addis Abeba, que nous avions, à la tête d’une délégation de l’opposition, remis à l’Union Africaine et aux Chefs d’Etat à Addis

Abeba pour qu’ils nous aident à résoudre la situation chaotique de déficit de légitimité de nos institutions subséquente à ce qui s’est avéré aux yeux de tous comme un véritable hold-up électoral.
Nous notons également avec satisfaction que l’Accord considère, comme nous, deux volets essentiels dans les initiatives à prendre pour résoudre la crise congolaise : le volet interne et le volet international. De même, il associe
aux moyens de retour à la paix, la coopération et l’intégration économiques « avec une attention particulière accordée à la question de l’exploitation des ressources naturelles ».
Enfin, l’Accord indique implicitement la voie du dialogue pour « promouvoir les objectifs de réconciliation nationale, de tolérance et de démocratisation ».

Il rejoint ainsi ce à quoi l’Église catholique de la RDC, par le mémorandum de
ses évêques nous adressé en date du 5 février 2012, avait invité l’ensemble des forces vives du pays pour reconstruire la paix et la cohésion nationale. C’est aussi l’option unanimement préconisée par l’ensemble de la société civile congolaise.
Cependant, instruits par le passé récent de notre histoire, celle précisément de notre quête pour la paix, nous nous devons de relever les points ci-après pour nous éviter à tous de nous engager dans des voies et des initiatives contre-productives.

Il sied de rappeler les Accords de Lusaka, Sun City, la Conférence de Goma, l’accord de Pretoria (RDC-Rwanda), de Luanda (RDC-Ouganda) dont les résolutions qui restent encore d’actualité, n’ont jamais été complètement appliquées. 

La substance de cet accord qui vient d’être signé, formule un certain nombre d’engagements pour le gouvernement de la RDC, pour la région et pour la communauté internationale et définit un mécanisme de suivi pour garantir la bonne fin de la mise en oeuvre de ces engagements.

Cependant, les prémisses ou les fondamentaux sur lesquels s’appuient ces engagements nous apparaissent en si fort décalage par rapport aux réalités vécues par les Congolais, que l’on peut douter de leur pertinence et de leur
efficacité. En effet le premier principe de cet accord énonce que
« d’importants progrès ont été enregistrés en RDC pendant la décennie écoulée » et que « le processus national et régional de paix initiés ont établi la base d’une paix et d’une stabilité relatives dans les grandes parties du pays ».

On se demande où se trouvent ces progrès lorsque l’on sait que la RDC :
- Est le dernier pays au monde en termes d’indice de développement humain,
- Connaît le taux de mortalité le plus élevé d’Afrique,
- Connaît un taux de scolarité en perpétuelle baisse,
- Connaît des cycles récurrents de crise non seulement dans les Kivu, mais aussi dans d’autres provinces (Katanga, Kasaï,…) sans parler des traumatismes encore intacts de l’épisode de Bundu dia Kongo dans le Bas-Congo et des Inyeles dans
l’Équateur;
- l’Accord souligne du reste les « conséquences plus que dévastatrices de ces crises » en terme notamment de violences sexuelles lire toute la déclaration

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4 janvier 2013 5 04 /01 /janvier /2013 07:33
Exclusion définitive de l'UNC de Lawrence Kanyuka-Kingst...

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

DECISION N. 001/UNC-UK/SF/DI/2013 
PORTANT EXCLUSION DÉFINITIVE DU 2ème SECRÉTAIRE FÉDÉRAL-ADJOINT DE L’UNC/ROYAUME-UNI.


Le Secrétaire Fédéral,

 

Vu les Statuts de l’UNC spécialement dans ses articles 59 et 60 ; 
Vu le Règlement d’Ordre Intérieur du Parti spécialement dans ses articles 56 et 57 ; 
Vu la Décision du Président National No. 006/PN/UNC/2011 du 27 Mars 2011 portant nomination des membres du secrétariat Fédéral de l’UNC/ Royaume-Uni ; 
Vu la nécessite et l’urgence, sur instruction du Secrétariat-General de l’Union pour la Nation Congolaise ;


DÉCIDE :


Article 1 : est exclus définitivement de la fédération du Royaume-Uni, Monsieur Lawrence KANYUKA KINGSTON, 2eme Secrétaire Fédéral Adjoint en charge de la Communication, du Développement et de la Jeunesse.


Article 2 : cette présente décision entre en vigueur en date de la signature.

Fait à Londres, le 02 Janvier 2013


David Ilunga 
Secrétaire Fédéral 
UNC/Royaume-Un

 

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18 novembre 2012 7 18 /11 /novembre /2012 19:18


Chers Compatriotes,
Après avoir suivi le cri de détresse du Gouverneur du Nord-Kivu, Monsieur Julien PALUKU, du Maire de la Ville de Goma et du Général AMULI, il est clair que la situation à Goma est grave, d’où nos inquiétudes quant au sort de cette population qui subit à répétition les affres de la guerre.
C’est ici le lieu d’exprimer notre solidarité et notre compassion envers nos frères et sœurs qui font encore une fois l’objet d’une guerre injuste leur imposée. Ce message de solidarité s’adresse aussi aux autres populations dont les territoires échappent au contrôle du gouvernement congolais.
L’UNC constate malheureusement qu’encore une fois :
-La population du Nord-Kivu est en désarroi, sans défense, après le retrait des éléments des FARDC ;
-Le Président de la République, Chef des armées, incapable de monter une armée républicaine depuis 11 ans, reste aujourd’hui inaudible ;
-Le Gouvernement est absent ;
-Nos militaires mal encadrés ;
-L’Est de la RDC en voie de balkanisation.
Je lance un appel pressant à toutes les forces belligérantes M23-FARDC-MONUSCO pour qu’elles veillent à protéger les populations civiles contre toute forme de violence et exaction et qu’elles s’abstiennent de tout acte de violence et de vandalisme. 
La solution militaire ayant démontrée ses limites, il n’y a plus d’autres options que de se retrouver aujourd’hui autour d’une table, comme indiqué dans le plan de sortie de crise que l’Union pour la Nation Congolaise a proposé à la nation, au cours d’un point de presse en date du 05 octobre 2012. Il faut des assises nationales, un dialogue franc et non partisan, non politicien qui attaque le mal à sa racine, tel que nous l’avons préconisé.
Je rappel au peuple congolais qu’avant son entrée en fonction, le Chef de l’Etat, aux termes de l’article 74 de la Constitution, a prêté le serment ci-après : « ….. Je jure solennellement devant Dieu et la Nation : 
- d’observer et de défendre la Constitution et les lois de la République ;
- de maintenir son indépendance et l’intégrité de son territoire ;
- de sauvegarder l’unité nationale ;
- de ne me laisser guider que par l’intérêt général et le respect des droits de la personne humaine ;
- de consacrer toutes mes forces à la promotion du bien commun et de la paix ;
- de remplir, loyalement et en fidèle serviteur du peuple, les hautes fonctions qui me sont confiées. »

Devant l’incapacité du gouvernement et du Chef de l’Etat qui a trahi son serment constitutionnel d’assurer l’intégrité du territoire national, nous lui demandons de s’assumer et d’en tirer toutes les conséquences.

Enfin, j’invite la classe politique et les forces vives à se réunir sans délai pour examiner cette situation qui menace l’existence de notre pays, de façon à trouver des solutions idoines et de prendre conscience que devant l’échec de la politique et de la diplomatie appliquées par le gouvernement actuel, il nous appartient de nous approprier ce dossier pour faire le lobbying auprès des pays de la sous-région, de la région et du reste de la communauté internationale pour sortir notre pays de ce bourbier, véritable voie tracée pour sa balkanisation et sa somalisation.

Fait à Kinshasa, le 18 novembre 2012.

Pour l’UNC

Vital KAMERHE
Président National
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4 novembre 2012 7 04 /11 /novembre /2012 18:14

 

DEMENTI DE LA FAMILLE DE FEU TATU HILAIRE LUMBAIE MULUMBA

Suite à la parution, le 9 octobre 2012, sur le site www.congoone.net, d’un article intitulé « Plan de sortie de crise : Kamerhe trahit la démocratie comme il a trahi la mémoire de Tatu Hilaire » selon lequel le Président National de l’UNC, Vital Kamerhe, serait redevable d’une certaine somme d’argent au défunt Secrétaire Fédéral de l’UNC Belgique, Tatu Hilaire Lumbaie Mulumba, pour des commodités liées à l’organisation du Congrès du parti en juillet 2011, Nous, membres de la famille de l’illustre disparu, opposons un démenti formel et apportons les précisions suivantes :

 

1.      Aucune dette n’a été contractée par Mr Kamerhe vis-à-vis de Mr Lumbaie, étant donné que l’UNC a entièrement pris en charge les frais inhérents à l’organisation de son Congrès à Kinshasa ;

2.      Les relations personnelles entre les deux hommes n’ont jamais été altérées pour des questions financières ;

3.      Jamais feu Tatu Hilaire Lumbaie n’a été empêché, dans l’exercice de ses fonctions au sein du parti, de rencontrer le Président National de l’UNC avec lequel il entretenait des relations de confiance ;

 

Mr Vital Kamerhe, très touché par le décès inopiné de son représentant en Belgique, a honoré la mémoire de Mr Tatu Hilaire Lumbaie en soutenant moralement et financièrement sa famille tant à Kinshasa qu’à Bruxelles en juin 2012.

 

La famille Lumbaie s’étonne qu’un média aussi sérieux que Congoone puisse, par l’intermédiaire d’un pseudonyme « Administrator », publier « à titre posthume » des « confidences » que nul ne peut vérifier, recouper ni attester, étant donné la disparition du principal concerné.

                                                                                        

En outre, la famille Lumbaie condamne le fait que d’autres médias se soient prêtés à cet exercice malhonnête en relayant, sous d’autres titres insultants, les informations fantaisistes et fallacieuses contenues dans cet article qu’elle incrimine.

 

La famille Lumbaie, soucieuse de préserver la mémoire de l’illustre disparu, dénonce avec la plus grande fermeté l’acharnement de certains esprits malintentionnés à utiliser le nom et la réputation de Mr Tatu Hilaire Lumbaie Mulumba à des fins politiques pour salir l’honneur de Mr Vital Kamerhe.

 

Enfin, la famille Lumbaie, qui aspire à la tranquillité et dont le travail de deuil se poursuit, se réserve le droit d’engager toute action qu’elle jugerait utile contre le ou les responsables de la publication de fausses informations qui visent clairement, par des allégations sans fondement, à perturber le repos de Monsieur de Tatu Hilaire Lumbaie Mulumba.

 

Fait à Bruxelles, le 1ernovembre 2012

Pour la famille LUMBAIE, agissant en son nom et pour son compte,

Jacob KABASU, petit frère de Tatu Hilaire

kabasujacob@yahoo.fr

 

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4 septembre 2012 2 04 /09 /septembre /2012 09:16

DECLARATION POLITIQUE DE L'OPPOSITION

 

 

 

 

 

 

 

DECLARATION POLITIQUE DE L'OPPOSITION 2

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