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22 février 2016 1 22 /02 /février /2016 10:10
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22 février 2016 1 22 /02 /février /2016 10:09
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21 février 2016 7 21 /02 /février /2016 06:56
 Bruxelles, sortie officielle de la « Dynamique de l'opposition » pour le départ de Kabila du pouvoir

La salle du Press club Brussels Europe a pratiquement refusé du monde le samedi 20 février 2016 à l'occasion de la conférence de presse en commémoration des martyrs de la démocratie, tombés sous les balle de la dictature d'alors.
C'était aussi la sortie officielle de la dynamique de l’opposition à laquelle s'était jointe le G7, plate-forme qui a été mise à la porte de la MP, Majorité Présidentielle, il y a quelques mois.
Trois communications ont été faites ainsi qu'une demi-douzaine de témoignages.
L'abbé Faustin Kwakwa de l'ECIDé avec le thème « Mort pour la démocratie », une communication sous forme de rétrospectif sur ce qu'avait été la journée du 16 février 1992 quand le pouvoir de l'époque réprima dans le sang, la marche des chrétiens qui réclamaient la réouverture de la CNS, conférence nationale souveraine.
Un environnement politique curieusement semblable à celui d’aujourd’hui avec un pouvoir finissant qui cherche désespérément à se cramponner malgré son impopularité patent.
Le deuxième orateur était monsieur Christian Buhendwa de l'UNC avec comme sujet : « La démocratie en péril ». L'orateur a rappelé les principaux pans qui soutiennent une démocratie : respect de la constitution, organisation régulière des élections, justice indépendante, liberté d'expression, liberté de manifester... À voir le visage actuel du régime de monsieur Kabila, peut-on dire que la démocratie est vivante, ou que celle-ci est en péril ?
Le dernier intervenant, c'était le docteur Mbungani, chargé des relations extérieures du MLC.
Il a planché sur la nécessité de l'unité de l'opposition face aux enjeux politiques de l'heure. L'opposition devrait tirer les leçons des élections de 2006 et celles de 2011 afin de ne donner aucune chance au régime sortant de survivre après les élections. « Il faut barrer la route à Kabila et à son système » a-t-il lancé. Pour cela, il faut une union de l'opposition derrière cet objectif. Il faut un front commun, il faut que les leaders de l'opposition mettent leur « ego » de côté pour le bien supérieur de la nation. Confiant, il s'est référé à cette tendance actuellement perceptible dans le microcosme politique congolais de faire de plus en plus front commun, via les différentes alliances qui se créent régulièrement.
Après ces trois orateurs, des représentants d'autres partis politiques ont également pris la parole :
Alain Masudi pour l'ARC (G7)
Alain Kaniki de l'UNADEF (G7)
Dieudonné Wabi du PDC (G7)
Helena Matundu de GFAIA,asbl
Jean Pierre Samba du MRM
et Marie-Louise Efekele de MLC/Belgique.
Lors de l'échange avec le public, sans nécessairement être sceptiques, les intervenants voulaient plus d'assurances de la part d'une opposition qui n'a pas beaucoup de trophées à son tableau de chasse.
« Préparez-vous suffisamment le peuple? »
« Êtes-vous en mesure de supplanter les agendas cachés de différents lobbys qui considèrent la RD Congo comme une bijouterie à ciel ouvert ?»
« Avez-vous un programme commun ? »
« Prendrez-vous la peine de réunir régulièrement la diaspora pour des actions en phase avec le combat des compatriotes au pays ? »
Un message pressant a été fait par rapport à la place de la femme dans l'arène politique congolaise, ce qu'elle subit surtout à l'Est, faute d'un gouvernement responsable.
Dans leurs réponses, les conférenciers ont promis qu'ils œuvreraient dans le sens des aspirations du peuple congolais, et qu'ils feraient honneur au peuple congolais . Ils ont au moins un objectif commun: La fin du système Kabila. Le « cordon sanitaire » isolant Joseph Kabila et son système devient de plus en plus efficace.


Bruxelles, le 20 févier 2016
Cheik FITA

NOTA BENE. VIDEO EN COURS DE MONTAGE

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21 février 2016 7 21 /02 /février /2016 06:55
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17 février 2016 3 17 /02 /février /2016 12:03

Kinshasa, Lubumbashi, Goma, Bukavu. La vie était presque en arrêt dans les principales villes du pays. L’appel lancé le 10 février par les représentants des forces politiques et sociales pour une "journée ville morte" ce mardi 16 février a été bien suivi. La campagne d’intimidation menée par les officines à barbouzes s’est soldée par un cinglant "flop". Le pouvoir kabiliste s’est rabattu sur ses recettes classiques : certains quartiers de Kinshasa plongés dans le noir, émissions de RFI brouillées, arrestations des militants de la Lucha (Lutte pour le changement) à Goma etc.

Pauvre Kalev Mutondo! La campagne d’intimidation que l’Agence nationale de renseignements a mené sous sa direction est un échec. Mardi matin, la vie tournait au ralenti tant dans la capitale qu’à Lubumbashi, la seconde ville du pays. Les magasins étaient fermés.

A Kinshasa, le très fréquenté boulevard du 30 juin était, tout au long de la matinée, déserté par les automobilistes. Toutes les écoles étaient fermées. La veille, l’ambassade de France avait publié un "message de sécurité" annonçant la fermeture par "mesure de précaution" des écoles françaises à Kinshasa et à Lubumbashi. L’école belge était également fermée. "Le fils du raïs n’a pas manqué de demander à son père ’pourquoi il n’y a pas école?", ironisait un Kinois sur les réseaux sociaux.

Comme à l’accoutumée, le pouvoir kabiliste s’est empressé de recourir à la facilité. Il a brouillé la fréquence de RFI. But : empêcher la très frondeuse population kinoise (+/- 10 millions d’âmes) à suivre ce qui se passe aux quatre coins de la capitale. A Goma, on apprend que plusieurs militants de la "Lucha" (Lutte pour le changement) ont été interpellés.

Pour donner l’illusion que "tout allait bien", le Premier ministre Augustin Matata Ponyo s’est rendu à Kinkole où il devait inaugurer un entrepôt de vaccins.

Selon l’AFP, après plusieurs heures de paralysie des transports, la vie reprenait timidement dans la matinée. Les véhicules de transports étaient moins nombreux que d’habitude. La dépêche confirme que de nombreux Kinois n’ont pu rejoindre leur lieu de travail. "La police avait promis un déploiement massif pour empêcher que les grévistes n’entravent la liberté de mouvement des gens souhaitant se rendre à leur travail, mais la présence des agents était peu visible dans la ville hormis aux alentours du Parlement", souligne la même source.

Selon des témoins joints au téléphone dans la très huppée commune de la Gombe, les bus de la société publique "Transco" circulaient pratiquement à vide. Ils signalent également que les locataires de l’immeuble dit "Intelligent", siège du gouvernement, s’étaient portés pâle.

Dans l’appel lancé le 10 février, les forces politiques et sociales signifiaient à "Joseph Kabila" ainsi qu’au jusqu’au-boutistes de son régime ces quelques messages: non au glissement ; non au troisième mandat ; oui à l’organisation de l’élection présidentielle dans les délais constitutionnels ;
oui à l’alternance politique. Il faut espérer que "Joseph Kabila" et les "durs" de son entourage ont compris non seulement que la seule force brutale ne suffit pas mais aussi, comme disait Napoléon, qu’"on ne peut pas gouverner sans l’opinion".

Baudouin Amba Wetshi
© Congoindépendant 2003-2016

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17 février 2016 3 17 /02 /février /2016 11:15
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15 février 2016 1 15 /02 /février /2016 11:05
Kamerhe prédit à Kabila un destin à la Compaoré s'il n'y a pas d'élection en RDC


Rassemblement de l'opposition à Kinshasa, le 15 septembre 2015 pour demander au président Kabila de respecter la Constitution. © Photo AFP/Junior Kannah

Vital Kamerhe, le leader de l'Union pour la nation congolaise (UNC), est l'un des principaux opposants congolais. Après avoir été, entre autres, secrétaire général du parti au pouvoir et président de l'Assemblée nationale, il est rentré dans l'opposition en 2010. L'organisation de la présidentielle prévue en novembre 2016 est aujourd'hui sa principale revendication. Entretien.


L’opposition congolaise estime que le manque d’argent, principal argument du régime pour ne pas organiser l’élection présidentielle prévue en novembre 2016, est fallacieux. Pourquoi?
Les rapports de la Cour des comptes mentionnent que depuis 2012, au moins 200 millions de dollars américains sont chaque fois mis de côté pour les élections. Concernant l’exercice budgétaire en cours, il s’agit de 615 millions de dollars. Nous avons donc plus d’un milliard pour les élections. Si cet argent n’a pas été préservé pour les élections, le président Kabila et son Premier ministre doivent nous dire où il est.

En outre, le peuple congolais est prêt à mettre la main à la poche : chaque Congolais est prêt à cotiser un dollar symbolique. La communauté internationale devrait nous aider à combler l'écart. Tout le monde veut financer les élections en République démocratique du Congo (RDC) mais le porte-parole du gouvernement répond que la RDC n’en a pas besoin. C’est contradictoire. Seule explication possible : le régime actuel veut se maintenir au pouvoir.

Le peuple congolais veut des élections. Aucune armée, aucune arme ne peut vaincre un peuple qui se met debout et qui est déterminé à assumer son destin. Le président Kabila doit prendre la bonne décision. Qu'il le veuille ou non, le peuple congolais se lèvera comme un seul homme pour lui dire: «Stop monsieur ! Vous n’avez pas fait les élections? Alors le pays va continuer sans vous... Comme Blaise Compaoré.»

L’opposition congolaise présente un front uni mais deux figures se démarquent: la vôtre et celle de Moïse Katumbi. Quelles sont vos relations avec ce dernier?
Nous avons des relations amicales. Nous nous sommes de nouveau rencontrés (il fait allusion à la rencontre du 2 février 2016, NDLR) pour réaffirmer notre union et notre détermination à nous battre pour obtenir des élections exemplaires. Après cette étape, viendra celle de décider qui de nous deux et des autres exprimeront leurs ambitions…

Vous avez déjà pensé à un scénario concernant le leadership: ce sera vous ou lui?
C'est clair. De ce côté-là, il n’y a pas de problème mais nous restons des démocrates. Nous n’allons pas dire aux autres membres de l’opposition et aux Congolais : «Circulez, il n’y a rien à voir !» Chaque Congolais qui remplit les conditions d’être candidat exprimera ses ambitions. Vous l'avez dit, c'est ce qu'on dit partout et c'est ce que le peuple dit: «Deux figures émergent, celles de Kamerhe et de Katumbi.» Néanmoins, le peuple nous demande d'être unis et de ne pas le décevoir. Ce ne sera pas le cas.

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15 février 2016 1 15 /02 /février /2016 09:43
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21 décembre 2015 1 21 /12 /décembre /2015 06:06
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20 décembre 2015 7 20 /12 /décembre /2015 10:12

Lancement de « Front Citoyen 2016 »

Deux grandes incertitudes pèsent sur la vie de Nation congolaise depuis plusieurs mois maintenant : la tenue d’élections libres et démocratiques dans les délais constitutionnels, et le respect du principe de l’interdiction pour le chef de l’Etat d’aller au-delà de deux mandats.
Il apparaît de plus en plus clair que le changement de la Constitution est en cours, dans le but de modifier le système électoral et d’offrir ainsi à l’actuel président de la république la possibilité de briguer un troisième mandat.

Tel qu’indiqué par plusieurs forces sociales et politiques qui défendent le principe de l’alternance démocratique en 2016, le président Kabila, en invitant les délégués au dialogue récemment convoqué à « réfléchir sur un nouveau système électoral avec des modalités de vote peu coûteuses », ne fait plus mystère de son intention délibérée de renverser le régime constitutionnel en vigueur pour se maintenir au pouvoir, en violation de son serment.

Le souvenir malheureux et douloureux des guerres et tribulations qui ont semé le désarroi dans la population congolaise et fait couler le sang de millions des filles et fils de notre pays à cause notamment d’une certaine façon d’accéder au pouvoir par la force, et de l’exercer au détriment du commun.

En janvier 2015 déjà, le sang a coulé suite à une autre tentative du pouvoir en place de contourner les dispositions constitutionnelles. Les Citoyens congolais ont alors démontré qu’ils ont pris conscience du fait que la sauvegarde du Congo dépend de chacun de ses enfants. Ils mesurent plus que jamais leur responsabilité dans l’avènement d’une Nation réellement démocratique et soucieuse du bien-être de tous.

Cette volonté manifeste de changer de régime constitutionnel congolais persiste, malgré de nombreux appels répétés à la raison, lancés à travers des déclarations, des communiqués, des messages et des conseils avisés, tant par les forces sociales et politiques démocratiques, de l’intérieur et de la diaspora, que par les partenaires internationaux du Congo. Tous insistent sur l’importance du respect absolu de la Constitution de la République en ce qui concerne l’élection présidentielle, gage de paix et de stabilité.

Nous assistons à une véritable tentative de coup d’Etat constitutionnel !

La paix, l’unité et la stabilité de la RDC sont gravement menacées par de telles initiatives. La République est en péril.

Dès lors, face à la gravité de la situation que traverse notre pays,

Nous, Forces sociales et politiques,

Réunis le 19 décembre 2015 à Kinshasa, dix ans après l’adoption à 85% par le peuple congolais du référendum constituant de la Constitution du 18 février 2006, réaffirmons notre attachement à la défense de la Constitution ;

Et, à 365 jours de l’échéance du second et dernier mandat du Président de la République actuel, avons décidé de mettre en commun nos forces, nos ressources humaines et matérielles, nos stratégies et nos actions, en créant un rassemblement Citoyen dénommé « Front Citoyen 2016 ».

Le « Front Citoyen 2016 » est un rassemblement inclusif de citoyens qui regroupe les Congolais de la République démocratique et de sa diaspora, membres des organisations de la société civile, des confessions religieuses, des organisations politiques ainsi que les personnalités congolaises qui s’engagent à militer pour le strict respect de la Constitution.

Le « Front Citoyen 2016 » fait siens l’appel lancé par la CENCO ainsi que l’ensemble des actions prévues sur toute l’étendue de la République jusqu’à la marche pacifique de tous les Chrétiens, pour consolider la démocratie, le 16 février 2016 à l’occasion de l’année jubilaire de la marche historique du 16 février 1992.

Le « Front Citoyen 2016 » réitère cet appel et demande donc, au Peuple congolais, aux hommes et femmes de bonne volonté de se mobiliser, de s’engager et d’agir dans l’esprit de l’article 64 qui dispose : « Tout congolais a le devoir de faire échec à tout individu ou tout groupe d’individus qui prend le pouvoir par la force ou qui l’exerce en violation des dispositions de la présente Constitution.»

Le Congo nous appartient à tous. Sa sauvegarde dépasse les intérêts individuels, d’ethnies, ou d’appartenance à une organisation politique ou de la société civile. Majorité, opposition, diaspora, société civile, y compris les Mouvements citoyens, personnalités éminentes, femmes congolaises meurtries par la pauvreté et les conflits, jeunes et vieux…tous, mettons-nous d’accord sur le fait que le Congo nous appartient à nous tous et disons haut et fort :

- Non à un 3ème mandat !

- Non au glissement !

- Non à la violation de la Constitution !

- Non à la révision ou au changement de la Constitution !

- Non au référendum !

Par conséquent, nous exigeons le déblocage du processus électoral, d’une part, par la publication au plus tard le 31 janvier 2016 d’un calendrier électoral consensuel, respectant le délai constitutionnel pour l’élection du prochain Président et intégrant la mise à jour du fichier électoral. Et d’autre part, le démarrage de la mise à jour du fichier électoral au plus tard le 10 février 2016, NOTRE LIGNE ROUGE.

De ce jour à la date ultime du 16 février 2016, un calendrier d’actions non violentes, tenant compte et renforçant les actions déjà planifiées par les membres du « Front Citoyen 2016 », sera rendu public.

L’Alternance doit avoir lieu en 2016 !

« CONGO TELEMA »



Les signataires :

1. Félix Tshisekedi, Union pour le Progrès et le Social (UDPS)

2. Samy Badibanga, Groupe parlementaire UDPS & alliés

3. Vital Kamhere, Union pour la Nation Congolaise (UNC)

4. Eve Bazaïba, Mouvement de Libération du Congo (MLC)

5. José Makila, Groupe parlementaire GPLDS

6. Martin Fayulu, Forces Acquises au Changement

7. Olivier Kamitatu, G7

8. Franck Diongo, Mouvement Lumumbiste Progressiste (MLP)

9. Delly Sessanga, Envol

10. Freddy Matungulu, Congo Na Biso (CNB)

11. Albert Moleka, UDPS/Kibasa

12. Gilbert Kiakwama, Convention des Démocratiques Chrétiens (CDC)

13. Moïse Katumbi, personnalité politique

14. Jean Claude Katende, Association Africaine de Défense des Droits de l’Homme (ASADHO)

15. Jones Tshiombela, Nouvelle Société Civile du Congo (NSCC)

16. Rostin Manketa, La Voix des Sans Voix (VSV)

17. François Banza Ngoy, Les Amis de Nelson Mandela

18. Paul Nsapu, Ligue des Electeurs

19. Micheline Mwendike Kamate, Lutte pour le Changement (Lucha)

20. Isiloketshi Anzuluni, Filimbi

21. Mike Mukebayi, C-News

22. Jean-Jacques Wondo, Facilitateur

23. Jean Claude Vuemba, MPCR

24. Edo Kasongo, Diaspora RSA

25. Luc Nkulula

26. Molendo Sakombi

(autres signatures illisibles)


© Congoindépendant 2003-2015

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