OU SOMMES NOUS ET OU ALLONS NOUS
BILAN DE L’UNION POUR LA NATION CONGOLAISE DEPUIS SA CREATION JUSQU’A CE JOUR
1. OBSERVATION
a. L’Union pour la Nation Congolaise, UNC en sigle, est un Parti politique crée le 10 juin 2010 ;
b. Sa vie publique commence le 15 décembre 2010 à la suite de la conférence de presse de l’honorable Vital KAMERHE qui dit que l’UNC est un parti politique de l’opposition ; parti politique de masse;
c. Publication du dépliant de l’UNC dans lequel il est lancé un cri de ralliement à tous les patriotes pour sauver le pays, le tirer du gouffre où il se trouve en relevant plusieurs défis existentiels notamment :
- La refondation de l’Etat en lui restituant toutes ses fonctions régaliennes ;
- La préservation de l’unité, de l’intégrité, de la souveraineté et le retour de la paix totale ;
- La consolidation de la démocratie et l’acceptation par tous du principe républicain de l’alternance au pouvoir et du caractère non impératif du mandat des élus ;
- La lutte sans merci contre la pauvreté et les systèmes mafieux qui gangrènent les rouages de l’Etat et son économie ;
- L’amélioration des conditions de vie en général, nourriture, éducation, soins de santé, habitat, emploi, eau potable, électricité, transport en commun...)
- La lutte contre la marginalisation de la femme congolaise appelée à assumer, autant que son partenaire homme et plus que par le passé, des responsabilités publiques ;
- La garantie du droit de vote à tous les congolais y compris ceux vivant à l’étranger ;
- La lutte contre les antivaleurs et la médiocrité ;
- La lutte contre l’analphabétisme notamment par l’accès de tous à l’éducation et à la formation professionnelle ;
- La relance de la production agricole, industrielle, des services et des œuvres de l’esprit.
d. Publication du Projet de Société de l’UNC ;
e. Publication de la vision de l’honorable Vital KAMERHE pour une République Démocratique du Congo forte et prospère ;
f. Organisation des conférences et points de presse
g. Création de plusieurs blogs de l’UNC pour la communication entre militants et parti, e-mail et page face book notamment (
www.unc-rdc.com;
www.unc-belgique.be;
www.unccongo.com, celluledecommunication@yahoo.fr, uncmwanamboka@yahoo.fr, union pour la nation congolaise page officielle)
h. Prise de plusieurs décisions portant organisation du parti et nomination cadres dirigeants dans certains structures et pour certaines des structures inexistantes légalement
i. Participation à l’élection présidentielle et législative (campagne, publication d’un livre sur la vision du Président KAMERHE etc.)
j. Contestation électorale
2. BILAN
Le bilan concerne les questions politiques, administratives, juridiques (disciplinaires), légales, financières, communicationnelles et électorales.
A. QUESTIONS POLITIQUES
L’UNC est un parti politique. En tant que tel, il n’est pas dit qu’il est de l’opposition ni du pouvoir de par la loi. Selon ses articles 6 et 7 de la loi sur les partis politiques, la mission d’un parti politique est :
- de concourir à l’expression du suffrage,
- au renforcement de la conscience nationale et à l’éducation civique.
L’UNC désoriente ses militants en se proclamant comme parti de l’opposition. A mon entendement, un parti politique n’est ni de l’opposition, ni du pouvoir car il a reçu une mission de l’Etat. Il est de ce fait un partenaire de celui-ci et également un corps des personnes qui désirent participer à la gestion de l’Etat et non un groupe des personnes qui s’opposent sans raison à un autre groupe qui pourtant a le même objectif que lui de par la loi sur les partis politiques.
Ce qui fait en conséquence que si un groupe d’individus issus des partis politiques gouverne, il peut avoir en face d’eux un autre groupe des personnes qui seront le contrepoids du gouvernement dans l’objectif de permettre à l’Etat d’avancer. Ce groupe est entendu alors comme un groupe de l’opposition.
Opposition à quoi et à qui ?
Que dit la loi sur l’opposition :
Ici nous proposons l’analyse du Président National de l’UNC , l’honorable Vital KAMERHE en modifiant son questionnement :
Pourquoi faut-il une opposition en démocratie et voire dans le contexte de la RDC?
Il faut ici prendre conscience et convenir de ce que la bonne santé de la République et de la Démocratie se donne et se mesure notamment à la qualité, la force, la solidité et le sens des responsabilités de l’opposition politique dans le pays.
D’elle en effet dépend une perception qui puise sa pertinence dans la saine contradiction des idées et des opinions, la critique constructive, la tolérance mutuelle entre les acteurs socio-politiques.
D’elle dépend aussi le respect et la considération du peuple, électeur et souverain primaire, dans ses choix et ses aspirations, ses besoins et ses attentes.
D’elle dépend enfin la matérialisation de l’alternance politique, en tant que l’un des principes-clé de la vie démocratique qui impose aux gouvernants l’obligation de la redevabilité et reconnaît au peuple souverain le droit au changement de ses choix politiques, et de ses expériences de gouvernance en fonction précisément de ses attentes et de ses aspirations.
En définitive,
Une opposition solide, responsable et républicaine, est gage de ce que l’on appelle « une bonne respiration démocratique ».
Elle est garante de la bonne gouvernance dans le respect des droits humains et des libertés fondamentales de la personne.
Elle est l’antidote aux dérives autocratiques et à l’accaparement patrimonialiste de l’Etat qui sont la première tentation de tout pouvoir. Elle est, finalement, caution de la légitimation du pouvoir politique institutionnel dévolu aux dirigeants issus du suffrage majoritaire qui doivent gouverner au mieux des intérêts de tous, c’est-à-dire au-delà des seules préoccupations de celles et de ceux qui leur ont accordé leur vote, avec le souci permanent de confédérer à leurs vision et projets l’autre fraction de l’électorat dans le respect de la diversité des opinions.
Quiconque ne comprend pas ceci, ne comprend ni l République, ni la Démocratie. Il feint ignorer que « la souveraineté appartient au peuple de qui émane tout pouvoir qu’il exerce directement par voie de référendum ou d’élections ou indirectement par ses représentants » et qu’ « aucune fraction du peuple ni aucun individu rie peut s’en attribuer l’exercice ». Il considère le peuple des électeurs comme « sa base », en somme son piédestal, sa propriété personnelle. Et, au besoin par défi, par le recours à la violence ou par l’achat des consciences, il bâtira sa gouvernance sur le cercle étroit de ses partisans, se coupant ainsi des réalités du peuple profond et du pays, pour finalement se retrancher dans le radicalisme et la gouvernance des œillères.
Quelle opposition pour la RDC ?
C’est précisément pour faire barrage à pareille perspective que le Constituant de 2006 a mis en place une opposition républicaine.
Dès les premières lignes de ses dispositions, spécialement à l’article 8 de la Constitution, dans la section consacrée à « la souveraineté », il explique ce qu’il entend par là.
Il s’agit en fait d’une opposition « institutionnelle » à qui il est conféré des droits et avantages liés à son existence, à son fonctionnement ainsi qu’à sa lutte pour la conquête du pouvoir. Il dit ces droits « sacrés » ; ce qui signifie que nul ne peut y toucher et nulles autres limites que celles imposées par la Constitution à tous les partis politiques ne peuvent frapper ou affecter ces droits.
Il faut noter que les dispositions de l’article 8 précité de la Constitution du 5 février 2006 qui établissent ces droits, s’inscrivent dans la logique des articles 6 et 7 précédents sur les partis politiques.
Ces articles indiquent la finalité des partis politiques
- qui est de concourir à l’expression du suffrage, au renforcement de la conscience nationale et à l’éducation civique ;
- posent la règle du respect des principes d’unité et de souveraineté nationale, de la démocratie pluraliste — le pluralisme politique ne pouvant par ailleurs, aux termes de l’article 220 de la Constitution, faire l’objet d’aucune révision constitutionnelle précise ;
- donnent aux partis politiques la possibilité de recevoir des fonds publics destinés à financer leurs campagnes électorales ou leurs activités dans les conditions définies par la loi ;
- font interdiction à quiconque d’instituer, sous quelques formes que ce soit, un parti unique et érigent ce comportement en crime imprescriptible de haute trahison.
En conséquence, le. Constituant appelle à l’intervention d’une loi organique sur le statut de l’opposition politique. Cette loi a été votée et promulguée le 4 décembre 2007, parmi les tout premiers actes législatifs de la première Assemblée nationale que j’ai eu la charge de présider. Je peux vous assurer qu’à l’époque la pertinence et le caractère prioritaire de cette loi étaient loi étant loin d’être bien perçus par tout le monde, dans la majorité comme dans l’opposition. Je suis cependant heureux d’avoir fait voter cette loi dont la nécessité est aujourd’hui reconnue. Cette loi vient non seulement renforcer le caractère républicain de l’opposition, mais définit le cadre et les critères de son organisation et de son fonctionnement.
Retenons qu’elle :
- protège rigoureusement l’opposition comme rouage important de notre démocratie et condition de la bonne hygiène démocratique de notre système politique ;
- reconnaît l’opposition comme gage de stabilité politique dans le cadre du fonctionnement des institutions démocratiques issues des élections ;
- prescrit les conditions susceptibles de contribuer à l’avènement d’une démocratie faite de tolérance, d’acceptation de l’autre et de débat libre et constructif, sur fond du pacte républicain garantissant l’alternance démocratique.
Ainsi, le Constituant et le législateur congolais, tout en « institutionnalisant » l’opposition, n’entendent pas la réduire en une caisse de résonance fonctionnant dans une idéologie et selon, le mode de la « pensée unique ».
Ils veulent une opposition qui, dans la diversité de ses convictions et de ses opinions, ne partage pas moins avec les gouvernants la perception commune des valeurs républicaines essentielles et adhère mêmement aux enjeux de « l’exception nationale » et de l’intérêt national.
Une opposition également qui, au-delà des visions et des convictions propres à ses différentes composantes, sait se mettre ensemble en ordre de bataille pour permettre les changements voulus par la population et réaliser l’alternance démocratique.
Une opposition responsable, c’est-à-dire au fait des dossiers de l’Etat dans tous les secteurs de la vie publique est capable d’apprécier les actions positives du gouvernement comme de critiquer celles qui lui paraissent peu satisfaisantes en avançant des contre-propositions constructives.
Une opposition qui ne soit pas seulement contestataire mais aussi capable, le cas échéant, de proposer et de conduire des actions de gouvernement dans le cadre d’un leadership différent.
On peut se demander si ce profil d’une opposition républicaine, institutionnelle, responsable, imprégnée des enjeux de l’intérêt national, porteuse d’une vision et d’un leadership, correspond aux réalités de l’opposition congolaise ?
A cette question, nous répondons NON et nous ajoutons avec le Président National
Quel est le profil actuel de l’opposition congolaise?
Fort malheureusement, la réponse est négative. Pour peu que l’on observe notre opposition, on se rend vite compte que là aussi, comme dans les sphères du pouvoir, le combat républicain et démocratique n’est, dans bien de cas, que de façade. Les opposants les plus farouches le jour s’associent au pouvoir la nuit pour des intérêts personnels. La duplicité, tartuferie, le mensonge, la suspicion facile, etc. sont, dans ces milieux aussi, règles de jeu politique.
Conscient que l’on ne peut construire la gouvernance républicaine et démocratique avec autant de handicaps, j’ai pensé concentrer mes efforts sur la nécessité de favoriser un leadership responsable et constructif au niveau de l’opposition. J’ai ainsi humblement approché, à plusieurs reprises le président Tshisekedi pour faire, autour de lui, front commun en vue de donner des chances d’alternance à notre gouvernance politique. La démarche s’est soldée par l’échec de la tentative de « Fatima ». L’expérience de « Sultani» ne connaîtra pas meilleure fortune. Dans un cas comme dans l’autre, le combat politique s’est longtemps focalisé sur la qualité vraie ou fausse de certains opposants, oubliant l’essentiel, à savoir l’organisation de l’opposition autour de stratégies et programmes communs en vue de remporter les élections.
D’autres initiatives seront prises. Elles connaîtront pratiquement le même sort :
- refus, faute de consensus, de procéder par les primaires au sein de l’opposition pour la désignation du ou des candidats aux élections présidentielle et législatives ;
- refus de se constituer en casting de candidats de l’opposition devant agir ensemble ;
- refus de s’inscrire dans la stratégie d’encerclement des candidats du pouvoir
- refus de la proposition d’une plate-forme commune des témoins de l’opposition aux élections présidentielle et législatives en vue d’une répartition équitable et rationnelle des charges entre les différents partis de l’opposition ;
- refus de faire recours à la Cour suprême de justice alors que ceci aurait permis de faire la démonstration de l’inféodation de cette haute juridiction au pouvoir ; etc.
De même, les attitudes affichées par les uns et les autres laissent perplexes :
- dénonciation de la fraude électorale, vite oubliée pour saluer la victoire du candidat investi par la Cour Suprême de Justice ;
- adhésion sans condition à la majorité présidentielle en vue de briguer des postes ministériels et autres charges publiques ;
- prise de décision unilatérale à laquelle on entend associer et engager toute l’opposition ;
- retrait unilatéral et péremptoire d’un certain nombre de députés en vue de boycotter l’Assemblée nationale, se privant ainsi d’un espace libre d’expression.
Tout ceci nous renvoie l’image d’une opposition dispersée, divisée et susceptible qu’aucun compromis, incapable par conséquent de saisir les opportunités qui s’offrent a elle, ni de déjouer les stratagèmes du pouvoir.
Quelques exemples suffisent pour l’illustrer.
Pendant toute la législature passée, l’opposition s’est en quelque sorte sabordée par des querelles interminables sur le choix de son porte-parole.
Il est indiscutable que Monsieur Jean Pierre Bemba, challenger du Président Kabila aux élections de 2006, leader du MLC, première force de l’opposition à l’époque, était bien positionné pour être de droit et légitimement investi « Porte-Parole » de l’Opposition. Mais son absence au pays a mis en difficulté l’Opposition qui a envisagé de désigner tantôt un porte-parole intérimaire, tantôt un porte-parole rotatif. Deux projets de règlement intérieur ont même été proposés par deux groupes, l’un majoritaire et l’autre minoritaire de l’opposition.
Finalement la machine s’est bloquée.
L’opposition a, d’une certaine manière, favorisé la crise politique post-électorale en laissant débattre, au niveau du Sénat, la modification de la Constitution alors que ce dernier avait légalement la possibilité de s’y opposer.
Elle a participé à la mise en place d’une CENI et d’un CSAC aux ordres du pouvoir. Elle a loupé l’occasion d’obtenir de l’ONU, sinon la certification des élections à laquelle cette organisation est devenue allergique du moins la désignation d’observateurs nommés par le Secrétaire général des Nations Unies à l’instar de ce qui s’est passé au Népal.
C’est précisément cette division, cette dispersion et cette absence de culture de compromis qui, hier aux temps de l’indépendance comme aujourd’hui, créent les conditions de nos nombreuses crises politiques, lesquelles sont fondamentalement des crises de légitimité du pouvoir et de la gouvernance.
Ces crises se nourrissent par ailleurs de la gestion personnalisée et catastrophique des ambitions et des positionnements au niveau de l’opposition ; le tout étant attisé par des pratiques éhontées et récurrentes de débauchage systématique des acteurs de l’opposition au moyen notamment de la corruption.
L’histoire politique de la RDC renseigne que le désordre de l’opposition se fait, tantôt sur fond de clivages et de sectarismes claniques, tribaux ou régionaux ignorant les enjeux nationaux ; tantôt sur la base d’une culture politique misant sur des hommes-seul, des hommes- fort ru des hommeslige, gourous de la pensée politique unique.
Cette conception d’une opposition structurée autour d’un pôle monolithique, campant de préférence dans le radicalisme à l’autre extrémité de l’action politique, a comme conséquence la marginalisation, le rejet, voire la diabolisation de tout agent ou parti politique qui se réclamerait de l’opposition dans une posture de divergence. De sorte que, l’opposition en RDC a systématiquement et régulièrement joué contre le pluralisme démocratique, contre la saine diversité des opinions, et donc finalement contre elle-même. Elle a oeuvré contre l’alternance démocratique au profit d’un pouvoir et d’une gouvernance monolithique, autoritaire et dictatoriale.
Notre histoire enseigne aussi que l’opposition radicale autant que l’opposition timorée ou de façade produisent au bout du compte les mêmes conséquences conflagratoires. Ainsi, même la majorité au pouvoir n’a aucun intérêt à entretenir ce genre d’opposition.
Face à tous ces handicaps, l’espoir est-il permis de construire une opposition républicaine et responsable ?
Je crois pouvoir répondre par l’affirmative à cette question. Les échecs du passé, leur poids sur la situation générale du pays ne peuvent que pousser vers un sursaut salutaire de notre classe politique. Les atouts juridiques exposés ci-dessus sont à notre portée. Il faut s’en saisir et les mettre en oeuvre. L’opposition en RDC n’a de l’avenir que si elle s’inscrit dans ce cadre constitutionnel et légal. L’enjeu n’est pas seulement de se choisir un porte-parole qui saura donner corps à un leadership collectif alternatif, mais aussi de se doter d’une organisation qui permette aux membres les plus influents ou les plus écoutés de l’opposition dé suivre tous les secteurs et dossiers de l’action gouvernementale pour apporter aux gouvernants les critiques et contre-propositions qui s’imposent et ainsi fédérer la majorité de l’électorat aux visions et projets de l’opposition, de façon à gagner les prochaines échéances électorales, à savoir celles des élections provinciales et locales, puis celles de la désignation des membres du Sénat, qui devraient être couplées avec les élections urbaines et municipales. Ces échéances devraient être pour l’opposition un test important de sa capacité à préparer l’alternance. Il s’agir d’éviter que toutes les deux chambres du Parlement ainsi que toutes les provinces et villes importantes du pays ne tombent sous le contrôle unique de la majorité au gouvernement. Il s’agit également de jauger, à partir des élections locales l’adhésion des électeurs de base aux projets de l’opposition. L’enjeu, c’est aussi d’oeuvrer en vue de la mise en place d’une Cour constitutionnelle qui serait garante de la régularité des élections ; d’une CENI restructurée de façon à y intégrer des représentants de la société civile et à renforcer sa structure par une assemblée plénière d’un CSAC qui se choisirait librement son bureau et fonctionnerait conformément à la loi ; etc.
Enfin, chacun doit comprendre qu’il est possible d’arriver à cet objectif malgré le hombre des députés de l’opposition. Car, comme l’écrit Monsieur Jean-François Copé, Secrétaire général de l’AMP en France, « (même) un (seul) député, c’est important ». Une minorité de grande qualité est, dans bien de cas, plus performante qu’une majorité de qualité mineure.
Rappelons-nous les 13 parlementaires qui ont, à eux tout seuls, donner du fil à retordre au Maréchal Mobutu jusqu’à ébranler définitivement son régime. Là où 13 parlementaires se sont montrés particulièrement virulents, pourquoi dix fois plus de députés ne réussiraient-ils pas ! De même, l’exemple de l’opposante historique birmane, Madame Aung San Suu Kyi nous conforte dans cette voie. Voilà une opposante qui gagne 44 sièges sur les 48 mis en jeu et qui accepte de prendre part à un parlement comprenant 800 députés. L’objectif pour elle étant de faire entendre les cris de détresse du peuple, elle a choisi de le faire à partir de la tribune des représentants en dehors de laquelle sa voix serait vite étouffée. Je pense que ce cas n’est pas très éloigné de la situation actuelle de l’opposition en RDC. C’est cela que j’appelle faire les choses autrement, pour ne pas dire « un autre Congo est possible ». Ce n’est pas parce que l’opposition a perdue la bataille de la présidentielle et des législatives dans les conditions qui ne méritent pas d’être rappelées ici, qu’elle doit se laisser aller et concéder sur un plateau d’argent à la majorité les autres échéances électorales qui restent et qui sont aussi déterminantes pour notre démocratie.
Le changement, comme le disait le Président français François Hollande, c’est maintenant aussi chacun de nous doit s’engager dans cet esprit dans les batailles politiques à venir. Je reste convaincu que, bien organisée et structurée, animée par un Porte-parole exerçant un leadership responsable et une équipe de personnalités ayant une visibilité certaine au sein de l’opposition dans sa diversité, celle-ci sera véritablement une instance institutionnelle qui apportera une saine contradiction au gouvernement, au moyen de critiques constructives et de contre-propositions positives, dans le respect des valeurs et des principes républicains et démocratiques. En d’autres termes, le Porte-parole devrait travailler en synergie avec les leaders de l’opposition qui ont un rayonnement certain dans leurs partis politiques et dans le pays. Ils seront à la tête des départements, regroupant différentes matières sociales (santé, éducation, travail, culture, transport), politiques, économiques et financières, sécuritaires et défense nationale, infrastructurelles, judiciaires, protections des droits humains, réformes institutionnelles, exploitation des ressources (mines, hydrocarbures, eaux, électricité), tourisme, protection et préservation de la nature, écoute citoyenne, coopération et affaires étrangères, etc. L’équipe devra naturellement intégrer des femmes et des jeunes auxquels des charges de responsabilité seraient confiées. Il est temps que l’exemple du Sénégal interpelle la classe politique congolaise quant à la place que les femmes et les jeunes, peuvent assumer dans les charges publiques aux niveaux les plus élevés.
Cette équipe disposera de toutes les informations et données de la vie nationale de façon à décortiquer utilement le programme du gouvernement, à surveiller et évaluer régulièrement les actions du gouvernement et à y apporter des contre-propositions républicaines et responsables, conformes aux vision et projets de l’opposition ainsi qu’aux ambitions et atouts de développement de la RDC, pour sa propre prospérité et pour celle de la sous-région.
Cette structure aura la responsabilité d’aborder et de débattre sans complaisance de toutes les questions d’intérêt national. C’est dans ce sens que j’invite d’ores et déjà l’opposition à tenir une grande assemblée pour analyser et donner son point de vue sur la situation préoccupante et instable à l’Est de la République ainsi que sur d’autres questions telles que l’organisation des élections locales, socle de la décentralisation à la base.
Ainsi, la désignation du Porte-parole de l’opposition et de toute son équipe, autant que l’organisation et le fonctionnement de cette instance apparaissent, dans les circonstances du moment, comme l’ultime opportunité pour que survive la démocratie en RDC. Tout doit donc être mise en oeuvre pour ce deal et cet enjeu. Il s’agit de ne pas rater cette seule chance qui s’offre à la République. C’est pourquoi, toutes les forces républicaines et démocratiques, acteurs politiques et de la société civile, avec l’appui et l’accompagnement du peuple congolais et de la Communauté internationale, devraient s’impliquer dans cette démarche. Et pour être réellement fédérateur de toutes les énergies, de toutes les forces, de toutes les intelligences, dont regorge la classe politique de l’opposition et les forces vives de notre pays comme à l’extérieur, je plaide pour que la désignation du Porte- Parole se fasse par consensus, même si par ailleurs, la Constitution prévoit qu’à défaut du consensus, celle-ci se fasse à l’issue d’un scrutin à deux tours.
Et pour que ce consensus soit obtenu, nous devons, dans l’humilité et dans l’amour de l’autre, et uniquement mu par la volonté d’être au s vice de notre peuple, nous parler. Nous devons dialoguer, nous devons engager des concertations sincères en vue de nous donner des garanties et de nous faire des concessions mutuelles. Ce n’est pas un challenge où il y a d’un côté un vainqueur et de l’autre un vaincu. C’est plutôt une occasion donnée aux différents leaders de l’opposition de communier à la même chapelle pour que, en toute responsabilité, ils consacrent l’un d’entre eux, capable de mettre l’église au milieu du village et de conduire le navire de l’Opposition à bon port.
Il faut cependant rester vigilant et se mettre à l’abri des manipulations de tous ordres dans la désignation du Porte-parole. Il faut éviter que l’histoire du blocage de la machine évoquée ci-avant à propos de Monsieur Bemba comme Porte-parole de l’opposition ne se répète1t que, comme sous la législature passée, le jeu démocratique et le fonctionnement efficace des institutions ne s’en trouvent grippés.
Il importe que cette désignation tienne compte du suffrage universel direct et des résultats de la présidentielle, dans la mesure où ces derniers s’imposent, dans le contexte actuel, pour remettre le pays en mouvement.
Sauf désistement des personnalités concernées, l’ordre de classement dans ces résultats sera un moyen objectif de désignation du Porte-parole. Il faut cependant que celui-ci soit une personnalité non-conflictuelle, susceptible ‘de rassembler l’opposition dans son pluralisme, connaissant les affaires publiques et les dossiers de l’Etat, capable de vision et de projets alternatifs pour le pays. Rassembler c’est-à-dire bannir les exclusions, diabolisations au sein de l’opposition ; et mettre côte à côte l’opposition parlementaire et extra-ç5arlementaire ainsi que les forces vives de la société civile acquises au changement.
Je voudrais ici, sur ce point, m’adresser à la majorité au pouvoir pour l’inviter à comprendre que l’existence d’une opposition républicaine et responsable est aussi le gage de la réussite de l’action gouvernementale. De la même façon, le souci d’une opposition républicaine et responsable n’est pas d’exercer l’alternance en héritant d’un pays qui se sera davantage enfoncé dans la misère et le désordre.
Nous sommes prêts, dans l’opposition, à prendre notre part dans la stabilisation de la situation générale du pays en apportant au gouvernement notre contribution rigoureuse, critique et constructive. Il n’est donc pas positif de la part de la majorité de continuer à croire que pour mieux réussir dans son programme, l’opposition doit être sous contrôle ou noyautée. Cette attitude ne peut qu’amener le désordre dans le pays, distraire le premier ministre, chef du gouvernement dans des futilités.
Il importe également de relever que, le jeu et la culture démocratique ne font pas du Président de la République, chef de la majorité, étant donné qu’en sa qualité de magistrat suprême et garant du fonctionnement régulier des institutions, il se doit d’être au-dessus de la mêlée et qu’il n’est pas, constitutionnellement, responsable devant le Parlement. C’est le premier ministre, chef du gouvernement, responsable de la conduite des affaires de l’Etat devant le Parlement qui est en réalité le chef de la majorité. C’est donc lui qui est l’interface du Porte- parole de l’opposition et non le Président de la République. Si chacun des acteurs politiques, de la majorité et de l’opposition, s’imprègne de cette logique de nos institutions, alors on aura donné une chance à la République et à la démocratie en instituant une opposition prête à participer au bon fonctionnement de la gouvernance.
Donc, nous sommes au service de l’Etat et non des individus. C’est une vision sur la gestion de l’Etat que nous devons défendre et non une chasse à la sorcière.
Nous devons être la locomotive qui doit amener les autres au rendez vous de l’espérance comme le dit très souvent l’honorable Vital KAMERHE.
Pour y parvenir, il faudra créer un vrai débat dans nos structures à tous les niveaux, nos réunions quotidiennes ne doivent pas être le lieu de commentaire de l’actualité mais de vrais espaces qui discutent sur l’avenir de la nation.
Chacun doit comprendre son rôle et à quoi il est appelé lorsqu’il est nommé. C’est ici le lieu de recommander aux autorités nommées de faire preuve de maturité intellectuelle et politique.
Comment l’UNC sera un parti politique qui remplit ses missions ?
L’UNC doit ici :
- nommer des vrais politiques rompus à la gestion de l’Etat et non des grosso modo qui ont été aux études et ne savent pas reproduire et produire une idée et une vision politique.
- Créer des cellules de débat scientifique sur les questions politiques, économiques et sociales du pays
- Produire des dépliants sensés instruire le peuple sur la nouvelle citoyenneté proposée à la nation par le Gouvernement de la République à vendre au prix de 200 FC. C’est une recette pour le parti. Nous nous inspirons de la méthode bundu dia mayala.
B. QUESTIONS ADMINISTRATIVES
Organisation et Administration
Les organes (de l’UNC) du parti sont (article 20 des statuts de l’UNC) :
1. Au niveau National
- Le congrès ;
- La Direction Politique Nationale ;
- Le Conseil National ;
- Le Secrétariat Politique National (Bureau d’Etudes et Stratégies, la Fédération Nationale des Femmes et des Jeunes, la Cellule de communication, la Commission de Mobilisation et Propagande, l’Ecole du parti).
2. Au niveau Provincial
- Le Conseil Interfédéral de Kinshasa
- Le Conseil Fédéral pour les autres provinces
- Le Secrétariat Interfédéral pour la ville de Kinshasa
- Le Secrétariat Fédéral pour les autres provinces et les 4 anciens districts de Kinshasa
- Le Secrétariat Urbain pour les chefs lieux des provinces et autres villes de l’intérieur
- La section
- La Sous section
- La Cellule
- La Sous cellule
L’énumération des organes du parti ne parle pas de l’Inspection Générale (décision de nomination n°019/PN/UNC/2011 du 22 juin 2011) ; ni la direction politique nationale, la Commission Nationale ou Fédérale de Discipline (art 72 des statuts) moins encore du Comité National (art 28 des statuts).
En lisant les statuts, il semblerait que la Commission Nationale ou Fédérale de discipline est un organe permanent cependant quand il s’agit de traiter le dossier du président, il sera crée un organe ad hoc circonstanciellement. En plus la Direction Politique Nationale et la Commission Nationale de Discipline sont des organes de deuxième juridiction en cas d’appel d’une décision prise à l’instance inferieure (art 73 des statuts).
Pire encore les conflits entre membres, entre ces derniers et le parti sont de la compétence du collège des fondateurs et/ou de deux commissions chacun à son niveau
Quel imbroglio ?
DES BRANCHES SPECIALISEES DU SECRETARIAT POLITIQUE NATIONAL :
Le Bureau d’études et stratégies,
L’on voit à peine le Groupe d’Etudes se réunir et faire des suggestions au parti. Son système de communication n’est pas efficace.
On ne sait même pas rencontrer le Secrétaire National aux Etudes et Stratégies et lui faire des propositions. Son bureau n’Son bureau n’est pas connu
La Fédération Nationale des Femmes
Est une structure dynamique qui tente à mobiliser les mamans mais elle est limitée car jusqu’alors on ne sait si elle a déjà proposée à la nomination ses sectionnaires et cellulaires afin que les mamans s’impliquent dans la gestion de l’Etat.
Suggérons à la Présidente de la Fédération Nationale des Femmes de créer des mécanismes de viabilisation de son siège afin que la femme politique sache apporter sa contribution dans l’édification de l’UNC comme parti alternatif et qui doit gagner le pouvoir afin de gérer et d’amener la femme dans le rendez vous de l’espérance.
La Fédération Nationale des Jeunes,
C’est une structure très efficace mais qui souffre d’un problème de légitimité et de leadership.
C’est le lieu de recommander à la Direction Politique Nationale dans son entendement restructuré que nous proposons à organiser des élections dans cette structure afin de résoudre le problème de légitimité et le corps électoral et éligible sera composé de tous ceux qui animent à ce jour cette structure.
Recommandation faite à la Fédération Nationale des Femmes vaut mutatis mutandis à cette fédération.
La Cellule de Communication
La communication de l’UNC est beaucoup plus faite sur internet. Ce qui n’est pas efficace dans ce sens qu’il n’atteint pas le peuple à tous les niveaux car celui-ci a des difficultés liés à son pouvoir d’achat et par la non maitrise de nouvelles technologies de l’Information et de la Communication.
Les quelques apparitions des autorités à la télé trouvent un certain écho. Très souvent il ne s’agit des communications du Président national.
Nous proposons le lancement d’une agence presse écrite de l’UNC afin de publier au maximum deux pages mensuellement au début puis hebdomadairement pour inciter le peuple et les militants au développement participatif et interactif. Cette presse sera expédiée dans les villes pour conforter les caisses de l’UNC.
La Commission de Mobilisation et Propagande,
Elle n’aide pas le parti à faire vivre ses ambitions. Ici nous demandons à ses animateurs de quitter le raisonnement MPR pour faire bénéficier des militants d’un autre style de mobilisation et propagande à savoir la mobilisation intellectuelle et financière.
La mobilisation n’est pas la danse traditionnelle ou moderne. Il s’agit à mon entendement un groupe d’hommes qui servent de catalyseurs de l’information et de planification des activités au plan logistique.
Par contre si la mobilisation veut associer les musiciens pour attirer la masse populaire qu’ils associent au moins ceux qui peuvent conscientiser comme Lexxus légal, Jean Goubald, Zulu black message etc.
L’Ecole du parti.
L’école reste jusqu’à ce jour un organe animé par l’honorable BITAKWIRA.
Le recteur ne dote pas l’UNC des professeurs chargés d’être des animateurs à la mobilisation intellectuelle pour faire vivre et faire connaitre la vision de Vital kamerhe et le Projet de société de l’UNC voire les vendre
De plus, le recteur doit céder son poste et aller siéger au conseil.
En outre, L’organisation du parti donne une place prépondérante à la ville province de Kinshasa au travers sa structuration à savoir :
- Conseil interfédéral de Kinshasa
- Secrétariat interfédéral ville de Kinshasa
- Secrétariat fédéral pour les 4 anciens districts de Kinshasa
Les autres provinces n’ont pas de secrétariat interfédéral. J’ai cru penser que le Secrétariat Interfédéral était un organe de coordination de toutes les fédérations.
Signalons que les districts de Kinshasa énumérés anciens par les statuts existent toujours et ne sont pas abrogés.
Cette organisation du parti ne ressort pas toutes les attributions de l’Etat.
Etant donné qu’un parti politique est une école à la gestion de l’Etat. Il faudra que tous les pouvoirs de l’Etat soient représentes.
Deux pouvoirs sont représentés et l’un est absent à savoir le judiciaire car il n’est pas bien organisé.
L’on donne le pouvoir de nommer les membres organes de discipline aux autorités qui animent le Secrétariat Politique National. Quand bien même, l’on distingue les autorités qui doivent être poursuivies et distinguer les organes de ces individus, cette manière ne permettra pas à l’UNC d’avancer car la composition de l’UNC actuellement est beaucoup plus animée par des fanatiques et non des vrais politiques.
Ceci ne cadre avec ma vision d’un parti. Je propose que la gestion de notre parti soit comparable à celui d’un Etat pour cimenter l’esprit de la gestion administrative et politique d’une nation.
Donc il faut qu’il y’ ait un exécutif à savoir le Secrétariat Politique National composée particulièrement et seulement des secrétaires politiques nationaux (des ministres) sous la Direction du Secrétaire Général (Premier-ministre) et ses adjoints ainsi que du Président national (Président de la République).
Cet exécutif a des ramifications aux provinces avec le Secrétariat Exécutif Fédéral ou urbain pour les villes (gouvernorat et mairie) et ses secrétaires exécutifs provinciaux (ministres provinciaux et des mairies) et dans nos Sections et Cellules suivant l’organisation proposé par la Constitution de la République dans ses articles 201 à 206 et la décision portant organisation et fonctionnement des organes de base de l’UNC.
Le Conseil National (législatif- Assemblée Nationale) et les Conseils Fédéraux (Assemblée Provinciale) et des sections (conseil municipal) avec des Exécutifs des Sections (Bourgmestre et Chefferies des quartiers).
La Commission Nationale de Discipline (judiciaire) comme les Commissions Fédérales de Discipline doivent être indépendantes et permanentes avec des autorités connues comme c’est le cas des autorités du Conseil National, les deux chapeautées par la haute commission de discipline (conseil supérieur de la magistrature) dont les autorités seront nommées par le secrétariat politique national et le conseil national à raison de 5 par institution et ceux-ci proposeront les nominations dans les commissions fédérales et nationales de discipline.
L’UNC ne manque pas d’avocats ou des militants juristes ou sociologues et anthropologues voire même des magistrats.
Au delà c’est une culture du respect des engagements et de la discipline que l’UNC inculquera à ses membres effectifs.
L’UNC est un parti de masse, il ne saurait fédérer les militants si la nomination des sectionnaires ou des cellulaires n’est pas toujours faite.
Il faudra faire des militants des partenaires du parti c'est-à-dire des personnes qui viennent construire la nation avec nous et non, une base politique qu’on exploiter à souhait.
Voila pourquoi j’ai qualifié la politique de l’UNC de vente d’illusion dans ma lettre ouverte adressée aux militants de l’UNC et au Président de l’Union pour la Nation Congolaise publiée sur ma page facebook le 01 juin 2012.
Il faudra nommer des sectionnaires rapidement car c’est une solution au problème de lutte contre la balkanisation du pays car il cimentera l’unité du peuple congolais et faire demeurer l’UNC comme parti national et leader du changement.
Bref, le parti doit être le reflet de l’Etat congolais à tous les niveaux afin que chacun comprenne qu’il est chargé du contrepouvoir à ce niveau et de contreproposition tout en oubliant pas ses devoirs d’éducation et de conscientisation du peuple.
Ainsi elle permettra à chaque membre de bien gérer ses ambitions.
Afin, nous proposons au Président National sur proposition du Secrétaire Général de créer la Commission Permanente de révision du Projet de Société de l’UNC dont je veux faire partie surtout en ce qui concerne l’aspect juridique lié aux Nouvelles Technologies de l’Information et de la Communication.
Ensuite nous proposons l’institution de l’Inspection (des finances) et de l’inspection administrative (actes administratifs) au sein de l’Inspection Générale.
Administration et Nomination
Le Président nomme les membres de l’inspection générale du parti tout comme les membres du Secrétariat Interfédéral des Femmes et des jeunes sans soubassement. De tels organes ne sont pas spécifiés aux Statuts comme au Règlement Intérieur.
Le Comité de Soutien du parti qui devrait être mise en place n’est pas toujours effectif.
C. QUESTIONS LEGALES
Beaucoup d’erreurs juridiques et politiques dans les statuts et Règlement intérieur notamment :
- Des articles qui se contredisent ;
- Trop des pouvoirs accordés au Président National ;
- Des nominations aux organes inexistants ;
- Des erreurs dans l’énumération des vrais organes dans les statuts et RI.
Par exemple :
- L’art 10 des RI et 23 des statuts de l’UNC se contredisent quant à la personne qui doit convoquer le congrès.
- Art 22 des statuts dit que les membres du congrès sont élus sur proposition du Président National du parti par acclamation. Nous prônons la démocratie pas la democrature.
- Les statuts n’énumèrent pas toutes les structures telles que spécifiées ci haut
- Art 40 des RI al 4 dit que le Président National, sur proposition du Secrétaire Général nomme les membres des comités nationaux, du comité interfédéral de Kinshasa, des comités interfédéraux et urbains puis le même article d’ajouter que le secrétaire général nome les autres membres de niveau inferieur. Je ne sais pas si dans cet organe de l’UNC il y’a des membres de niveau supérieur et de niveau inferieur. C’est une discrimination. Est-ce on fait allusion au secrétariat interfédéral ville de Kinshasa ; fédéral, au conseil fédéral
- Art 31 des statuts et 23 des RI se contredisent en disant le rôle du Conseil National l’un dit que le conseil est l’organe délibérant et de contrôle du parti et l’autre parle du Secrétariat Politique National
- Art 28 qui dit que le mandat des membres de la Direction Politique Nationale est de cinq ans. Comment expliquer lorsqu’un membre est élu aux élections nationale du pays, il doit toujours siéger à son poste
- Les fonctions de membres du Secrétariat politique national sont incompatibles avec ceux des membres du Comité National ou des organes fédéraux (art 40 des RI) et inversement (art 35 des RI)
- Voix prépondérante du Président dans une décision c est de la democrature
- Le Conseil National est composé aussi de cinq notables par fédération et pour l’interfédéral ville de Kinshasa, les modalités de désignation qui doivent être fixées par les RI ne sont pas énumérées aux RI
AUTRES PROBLEMES LEGAUX
- Manque de décision portant modalités de collaboration entre les branches spécialisées et le Secrétariat Politique National
D. QUESTIONS FINANCIERES
Gestion des ressources du parti
Les ressources du parti sont constituées de :
- Les cotisations des membres ;
- Dons été legs ;
- Produits des ventes effectuées par le parti ;
- Dotations de l’Etat
Cotisations des membres
Jusqu’ à ce jour, aucune décision du Secrétariat Politique National n’est prise pour fixer la hauteur minimale des cotisations pour les différents membres. Le Secrétariat Politique National s’est limité à fixer le prix des cartes des membres.
Des membres et leurs cotisations
Si vous analysez la situation des membres effectifs qui ont nommés d’abord, vous vous rendez comte qu’ils sont au nombre de 3000. Ce qui rapporte 3000x5 dollar = 15.000 dollar seulement ceux qui sont nommés.
Cout minimum des charges du parti
Loyer 4 sièges : 4000
Charge bureautique : 1000 par siège
Charge transport : 100 x 3000fr= 30.000 par personne
Motivation : 100x50.000 FC = 500.000 FC
Toutefois cet esprit doit évoluer façon de comprendre la logique de 150 sièges dans chaque territoire, commune ou ville.
Le personnel amené à 5 permanents par siège.
Dons et legs
La plupart des dons reçus ont été utilisés pendant la campagne. Le reste, seul le Trésorier Général et/ou l’inspecteur savent ce qu’il en est et nous osons croire qu’il en fait rapport à qui de droit.
Les produits des ventes effectuées par le parti
Nous ne savons pas quantifier si à ce jour combien des cartes l’ont été et à quoi a servi ou sert cet argent. Seul le Trésorier Général et l’inspecteur sauront quoi en dire.
Dotations de l’Etat
Ces dotations ne peuvent pas arriver avec la logique tracée par nos leaders idiots intellectuels qui impriment une logique opposition-majorité aux peuples et aux militants.
La classe médiocre de nos leaders politique laisse croire que les partis politiques n’ont pas un même objectif. Ils pensent que faire l’opposition, c’est dénigrer l’autre sans un objectif précis imprimant au peuple la tendance de la politique de « ôte-toi de là que je m’y mette » et le plus souvent pour des intérêts égoïstes et clientélistes.
Cette classe politique médiocre ne permet pas souvent aux leaders réels et même ceux ci n'arrivent pas à faire un choix très rigoureux des collaborateurs et transmettent une logique d’animosité entre les membres des partis alliés à la majorité présidentielle et à l’opposition.
Cette effectivité ne se réalisera que le jour l’on formatera l’imaginaire des leaders politiques en leur imprimant une réelle idée de ce qu’est un parti politique dans une nation, dans un pays.
Et pour cela nous souhaitons que la loi retienne ces conditions pour octroyer une dotation à un parti politique
Outre les conditions énumérées dans la loi du 15 mars portant organisation et fonctionnement des partis politiques ; retenir ces deux conditions à savoir :
- L’existence d’au moins 1 élu dans plus ou moins 8 provinces de la RDC et/ou
- L’obtention de 5 % aux élections Présidentielles
Du budget et de son exécution
Les ressources de l’UNC sont placées dans un compte bancaire ou en caisse et géré par le trésorier général et le trésorier à tous les niveaux de l’organisation du parti. (Art 63 des statuts)
Toutefois l’art 67 des statuts d’ajouter que c’est le Trésorier Général qui a la gestion des comptes du parti.
Nous savons aussi que le Trésorier Général et le Secrétaire National chargé de la logistique tiennent l’inventaire des biens du patrimoine du parti.
Le Trésorier Général prépare le budget du parti qu’il présente au Secrétaire Politique National qui après adoption, le soumet au conseil national à sa première session de septembre de l’exercice en cours.
En conséquence :
Selon les disponibilités, le Président National du parti présente à la Direction Politique Nationale les quotités mensuelles à mettre à la disposition de différents organes nationaux, interfédéraux et fédéraux pour leur fonctionnement.
Lorsque le budget adopté, tous connaissons les mécanismes de sa mise en œuvre
Chaque autorité est appelé à saisir les autorités pour faire appliquer ses projets ou son fonctionnement tout en sachant que c’est le président qui est l’ordonnateur général et/ou le secrétaire général, le secrétaire interfédéral, le secrétaire fédéral de même qu’au niveau des échelons inferieurs conformément aux arts 46, 47des statuts.
Contrôle
L’Inspection Générale, organe nommé et inexistant dans les statuts et le règlement intérieur et aucune décision du président national portant création d’un tel organe n’existe même si l’on peut parler d’une création implicite par le fait de la nomination ce n’est qu’un jeu intellectuel dangereux, qui doit faire le contrôle a priori en collaboration avec les organes de discipline et le conseil national car ils agissent en certains points pour un même objectif. Nous ne sentons pas que le contrôle se fait et nous ne voulons pas dire que l’autorité nommée n’est pas souvent en RDC et ne nomme des intérimaires.
Bilan d’exercice
Le bilan annuel du parti est présenté par le président au comité national (organe inexistant) parler plutôt du Conseil National.
Ce bilan n’a jamais été présenté. Et les idiots intellectuels qui ne veulent pas respecter nos statuts en disant que le président Kabila viole la constitution et que eux ferait mieux tout en violant leurs propres statuts nous pousse à douter qu’il soit réellement nos représentants au niveau étatique.
E. Du Régime Disciplinaire
L’art 82 des statuts et 51 des RI se contredisent
L’un dit que les instances de discipline des membres du parti :
1. La commission nationale de discipline pour
- Les membres de la direction politique nationale
- Les membres du comité national (organe inexistant)
- Les membres du secrétariat politique national (déjà représenté par l’énumération de la direction politique nationale)
- Les membres de la commission nationale de discipline (juge et parti)
- Les membres des organes techniques du secrétariat politique national (parler plutôt des branches spécialisées)
- Les membres de l’administration nationale du parti
2. La commission fédérale de discipline pour les autres membres du parti pour les autres membres chacun dans son ressort
Cette idée est aberrante et irréaliste. Comment un sectionnaire ou cellulaire viendra saisir en ville ou ai niveau national cad à Kinshasa pour se faire entendre ou pour faire son recours à la commission de discipline.
Quels ont les mécanismes de collaboration mis en place par le parti pour permettre la résolution de telles situations.
Même si le site de l’UNC pouvait permettre la création d’une rubrique dénommée contentieux canal par excellence ou par mail tous les congolais auront difficile à entrer en contact avec le niveau central.
Alors que l’article 51 cite au point 1 les membres du comité national et au point 5 les membres des comités nationaux des branches spécialisées du parti.
Cette incohérence caractérise nos statuts et RI
L’art 89 des statuts et 59 des RI se contredisent aussi en ce qu’il dispose que l’organe compétent pour stature des conflits entre membres, membres et parti est le collège des fondateurs pour l’un et pour l’autre la commission de discipline du niveau où se situe le litige
Les dispositions transitoires et finales
Les statuts disposent en son art 82 que le Premier Président National du parti est désigné à la majorité absolue pour les membres fondateurs après l’enregistrement du parti conformément à la loi en vigueur.
Le PV de cette désignation n’a jamais été publié mais simplement comme l’on a proclamé que l’honorable KAMERHE avait été désigné par les membres fondateurs Président du parti et le congrès l’a confirmé mais toutefois avec des irrégularités parce que tout le corps électoral n’avait pas été représenté.
En conséquence, le Premier Président met en place :
- Le Premier Secrétariat Politique National
- Le Comité National (organe inexistant)
- Les Secrétaires Fédéraux qui à leur tour proposent la désignation des membres des exécutifs à tous les niveaux des fédérations et des Comités Nationaux (organe inexistant)
L’al 4 de cet article dit que Les membres du comité national et ceux des comités fédéraux sont convoqués en réunions extraordinaires par le secrétaire général pour élire les membres de leurs bureaux respectifs.
Nous signalons que le Président KAMERHE a nommé à des postes clés des personnes ne vue mais qui n’ont pas aidé et n’aident pas le parti à l’heure actuelle à pouvoir rester et demeurer un réel parti qui aura la voix dans la nation.
A. Electoral
L’UNC a été crée au mois de juin 2010 mis sa sortie publique reste la seule date en mémoire auprès de beaucoup de ses militants qui la retienne comme le départ de l’UNC dans sa vie publique. Ce qui fait que sa participation aux élections devrait tenir compte de plusieurs paramètres pour l’obtention d’un meilleur résultat.
Ces éléments sont :
- La nomination des sectionnaires dans toutes les structures à savoir
La fédération des jeunes et des femmes ; les fédérations des provinces et de Kinshasa en particulier
- La nomination des secrétaires fédéraux plus politiques et non politiciens cad de vrais leaders qui galvanisent le peuple
- La consolidation de l’adhésion du peuple au travers des activités politiques de conscientisation
- La prise en compte de la célébrité dans des élections à système des listes et proportionnel
- La volonté de servir le peuple en dépendant ses propres moyens
- L’esprit des notables conférés par le peuple
- La connaissance exacte de la vision du président KAMERHE et du projet de l’UNC Etc.
En conséquence ; l’unc a perdu les élections et a obtenu de se s élections que 18 députés. Si vous jeter un regard sur ces députés, vous conviendrez avec moi que c’est eux qui auraient du être nommés comme des fédéraux dans leurs provinces et pouvaient galvaniser et permettre au travers la consolidation des adhésions que l’UNC obtienne de meilleurs résultats.
Pourquoi ?
Parce que comme je l’ai dit à mes amis de la jeunesse kamerhiste.il fallait donner la place aux personnes connues et célèbres qui avaient la voix déjà dans les provinces et non ramasser des farfelus et des opportunistes non connus et aventurieux afin de les placer sur les listes UNC. Non seulement ils n’avaient pas des moyens et n’étaient pas connus, ils n’avaient pas le charisme politique, la verve politique et l’engagement militant pendant 5 ans au moins dans des partis politiques et même d’une année dans l’UNC.
La plupart des candidats n’avaient pas un discours et n’aient même pas pris connaissance de la vision du président et du projet de l’UNC.
De la proclamation des résultats
Nous n’avons pas compris qu’après avoir refusé de s’allier avec le président Tshisekedi pendant les élections ; et après la publication du résultat des élections présidentielles, le président de l’UNC candidat de l’UNC aux élections plaide la victoire du Président d’un autre parti en croyant tromper sa propre conscience et celui de ses militants
Du contentieux électoral
Le Président et l’UNC ont porté plainte sans en apporter la preuve mais ont simplement énumérer des allégations sans soubassement auprès de la Cour Suprême de Justice.
Ce qui explique la déroute de l’UNC mais la décision de la cour suprême de justice reste une parodie de justice non pas pour avoir mis l’UNC en déroute mais pour d’autres raisons que je ne veux pas évoquer ici.
Recommandations
1. Publier la désignation de nomination du Président KAMERHE par les membres fondateurs ;
2. Lever l’équivoque sur la régularité de la Nomination du Président KAMERHE lors du congrès de 2012 ;
3. Faire respecter nos statuts en imposant aux députés élus qui sont au Secrétariat Politique National d’aller siéger au Conseil National ;
4. Procéder à une annulation de toutes les nominations parce qu’irrégulières
5. nommer des vrais politiques rompus à la gestion de l’Etat et non des grosso modo qui ont été aux études et ne savent pas reproduire et produire une idée et une vision politique.
6. Créer des cellules de débat scientifique sur les questions politiques, économiques et sociales du pays
7. Produire des dépliants sensés instruire le peuple sur la nouvelle citoyenneté proposée à la nation par le Gouvernement de la République à vendre au prix de 200 FC voire 500 fc. C'est-à-dire Procéder à la création de l’agence presse écrite UNC ; C’est une recette pour le parti. Nous nous inspirons de la méthode BUNDU DIA MAYALA.
8. Procéder à la nomination d’un nouveau Secrétariat Politique National ;
9. Procéder à une régularisation des nominations car tous ceux qui ont été nommés dans les fédérations n’ont pas été proposées par les secrétaires fédéraux ;
10. Procéder à des nominations des fédéraux, les vrais nommés par le président KAMERHE et non par des collaborateurs qui ont subtilisé la signature du Président par des procédés électroniques;
11. Harmoniser les Statuts et le Règlement Intérieur ;
12. Procéder à la prise de décision portant modalités de collaboration entre le Secrétariat Politique National et les branches spécialisées par le président national du parti ;
13. Procéder à la prise de décision portant modalités de collaboration entre les fédérations et l’interfédéral ;
14. Spécifier les membres du comité de soutien ;
15. Spécifier les modalités de désignation des notables (5) par fédération dabs les RI ;
16. Faire de l’interfédéral un organe de coordination des fédérations et non un autre niveau de l’exécutif ;
17. Faciliter aux membres du parti responsables des départements des exécutifs à comprendre leur rôle en leur disant que leur travail est celui d’être le contre poids alternatif des choix proposés par le gouvernement en place. Donc leur job description n’est que la loi qui établit le rôle de chaque ministère et le cadre organique des ministères. Et cela jusqu’au gouvernorat et commune et quartier
18. Imprégner aux membres du parti que leur nomination correspond au suivi de l’un des organes étatiques à savoir la primature-secrétariat général et les secrétaires politiques nationaux-les ministres bref le gouvernement ; les fédéraux–le gouvernement provincial et jusqu’au plus bas échelon le sectionnaire-le bourgmestre, le cellulaire-le chef de quartier.
19. Rendre les organes inexistants dans les statuts comme l’Inspection générale au travers le pouvoir reconnu au Président de créer d’autres organes ;
20. Procéder à la Création de l’inspection des Finances et des actes Administratifs.
Espérons que les autres liront et pourront trouver des contradictions à cette œuvre et ainsi permettra à ce que l’union pour la nation congolaise aile de l’avant et reste un parti libre, démocratique.
Non pas le parti de kamerhe mais un patrimoine commun des militants de l’UNC.
Merci de votre attention