Overblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
25 juin 2011 6 25 /06 /juin /2011 13:22
 – Vital Kamerhe, président national de l'Unc ce 21/06/2011 à Kinshasa, lors de la signature de la charte des membres de AVK. Radio Okapi/ Ph. John Bompengo – Vital Kamerhe, président national de l’Unc ce 21/06/2011 à Kinshasa, lors de la signature de la charte des membres de AVK. Radio Okapi/ Ph. John Bompengo
– Vital Kamerhe, président national de l’Unc ce 21/06/2011 à Kinshasa, lors de la signature de la charte des membres de AVK. Radio Okapi/ Ph. John Bompengo

L’Union pour la nation congolaise (UNC), le parti de Vital Kamerhe a fêté son premier anniversaire le dimanche 19 juin à Kinshasa.
 

Mardi 21 juin, une vingtaine de partis politiques de l’opposition, des associations de la société civile et des personnalités politiques indépendantes ont signé la charte de l’AVK, Alternance Vital Kamerhe, une plate-forme politique créée pour soutenir la candidature de Vital Kamerhe à l’élection présidentielle prochaine et assurer sa victoire.

Vital Kamerhe répond aux questions d’Innocent Olenga.

Partager cet article
Repost0
25 juin 2011 6 25 /06 /juin /2011 13:20
Partager cet article
Repost0
22 juin 2011 3 22 /06 /juin /2011 19:09

 

 – Vital Kamerhe, président national de l'Unc ce 21/06/2011 à Kinshasa, lors de la signature de la charte des membres de AVK. Radio Okapi/ Ph. John Bompengo – Vital Kamerhe, président national de l’Unc ce 21/06/2011 à Kinshasa, lors de la signature de la charte des membres de AVK. Radio Okapi/ Ph. John Bompengo
– Vital Kamerhe, président national de l’Unc ce 21/06/2011 à Kinshasa, lors de la signature de la charte des membres de AVK. Radio Okapi/ Ph. John Bompengo

«AVK», «Alternance Vital Kamerhe» est une plate-forme politique qui vient de voir le jour au sein de l’opposition politique congolaise pour positionner l’ancien président de la chambre basse du Parlement, Vital Kamerhe, pour la présidentielle de novembre 2011. La charte de cette organisation électorale a été signée mardi 21 juin 2011 à Kinshasa par plus de vingt partis politiques, associations de la société civile et personnalités politiques indépendantes. 

Parmi les signataires de cette charte, quelques figures comme Jeannot Mwenze Kongolo, Gaston Dindo, Charles Bofasa, le professeur Mulumba Katshi et Mme Nelly Mungulu Diaka.

D’autres partis comme l’ULD de Katebe Katoto sont également avec Kamerhe.

«Cette charte symbolise l’engagement, mieux, la ferme détermination de nous tous, à faire élire Vital Kamerhe à la magistrature suprême et à gagner les élections à tous les autres échelons au niveau tant national, provincial, municipal que local», a déclaré Charles Bofassa Djema, député de l’opposition et membre de la nouvelle plate-forme.

Ne Muanda Nsemi, député de l’opposition et chef de Bundu dia Mayala, un parti politique jusqu’ici officiellement interdit de fonctionner, a appelé au soutien de la candidature de Vital Kamerhe. Il a déclaré:

«La République [Démocratique] du Congo, notre pays, a trop souffert particulièrement dans sa province du Kivu. Alors voici mon hypothèse: c’est aussi un patriote du Kivu, passons-lui la présidence afin qu’il puisse défendre la province du Kivu et le faire dans la sagesse et les bonnes relations entre les états voisins de la République Démocratique du Congo», a-t-il lancé.

Et Vital Kamerhe lui-même a été tranchant:

«Je voudrais être clair: je ne veux pas me disputer la paternité de l’opposition avec qui que ce soit. Je donne l’opposition à celui qui veut la garder éternellement. Mon ambition c’est de devenir président de la République.»

 – Vital Kamerhe, président national de l'Unc ce 21/06/2011 à Kinshasa, lors de la signature de la charte des membres de AVK. Radio Okapi/ Ph. John Bompengo
– Vital Kamerhe, président national de l’Unc ce 21/06/2011 à Kinshasa, lors de la signature de la charte des membres de AVK. Radio Okapi/ Ph. John Bompengo
 – Vital Kamerhe, président national de l'Unc ce 21/06/2011 à Kinshasa, lors de la signature de la charte des membres de AVK. Radio Okapi/ Ph. John Bompengo
– Vital Kamerhe, président national de l’Unc ce 21/06/2011 à Kinshasa, lors de la signature de la charte des membres de AVK. Radio Okapi/ Ph. John Bompengo
 – Vital Kamerhe, président national de l'Unc ce 21/06/2011 à Kinshasa, lors de la signature de la charte des membres de AVK. Radio Okapi/ Ph. John Bompengo
– Vital Kamerhe, président national de l’Unc ce 21/06/2011 à Kinshasa, lors de la signature de la charte des membres de AVK. Radio Okapi/ Ph. John Bompengo
 – Les membres de l'alternance Vital Kamerhe ce 21/06/2011 à Kinshasa, lors de la signature de la charte. Radio Okapi/ Ph. John Bompengo
– Les membres de l’alternance Vital Kamerhe ce 21/06/2011 à Kinshasa, lors de la signature de la charte. Radio Okapi/ Ph. John Bompengo
 – L'assistance lors de la signature de la charte des membres de l'alternance Vital Kamerhe ce 21/06/2011 à Kinshasa. Radio Okapi/ Ph. John Bompengo
– L’assistance lors de la signature de la charte des membres de l’alternance Vital Kamerhe ce 21/06/2011 à Kinshasa. Radio Okapi/ Ph. John Bompengo
 – L'assistance lors de la signature de la charte des membres de l'alternance Vital Kamerhe(AVK) ce 21/06/2011 à Kinshasa. Radio Okapi/ Ph. John Bompengo
Partager cet article
Repost0
21 juin 2011 2 21 /06 /juin /2011 11:25



Les Dépêches de Brazzaville


Mardi, 21 Juin 2011 07:57

 

 

9% séparent désormais les deux leaders de l'opposition contre 2% au mois de janvier.
Le résultat du sondage Les Points sur les intentions de vote des deux présidentiables les plus sérieux de l'opposition publié le 18 juin place le président l'Union pour la nation congolaise (UNC) devant le leader de l'Union pour la démocratie et le progrès social (UDPS). Vital Kamerhe est donné favori dans plus ou moins cinq des onze provinces de la RDC.

Le président de l'UNC bénéficie d'un score fleuve (80%) dans le Nord et Sud Kivu ; 63% en province Oriental ; 45% à Kinshasa. Au Kasaï-Oriental, fief de Tshisekedi, il crée la surprise en arrachant 18% et n'en fait pas moins dans d'autres provinces : 30% au Kasaï-Occidental et 15% dans le Bas-Congo. Les sondés lui reconnaissent le mérite d'avoir lancé le débat démocratique en RDC et particulièrement à la chambre basse du Parlement où, en son temps, il avait accordé une libre tribune à l'opposition.

À la tête de l'UDPS, Étienne Tshisekedi réalise sa forte cote au Kasaï-0ccidental et à Kinshasa (60%). Dans sa province d'origine (le Kasaï-Oriental), les territoires de Kabinda, Sankuru et Luilu lui échappent totalement. Cependant, le constat ne l'empêche pas d'y réunir 55% de cotes favorables. Malgré le flux migratoire des Kasaïens vers le Katanga, le leader de l'UDPS y totalise 52%.

Globalement, Étienne Tshisekedi est crédité de 30% d'intentions de vote soit un accroissement de 5% comparativement au mois de janvier. À en croire les sondés, « Étienne Tshisekedi serait une bonne alternative eu égard à la géopolitique et à son combat mené contre la dictature de Mobutu ». Il est considéré comme le seul opposant qui n'a jamais trempé dans la corruption.

Soulignons que ce sondage est publié alors que la bipolarité de l'opposition continue à se renforcer. Il a été réalisé du 13 au 14 juin dans les chefs-lieux de provinces et certains territoires à forte concentration de la population

Jules Tambwe Itagali



--

*Dynamique des Jeunes pour le Soutien à Vital Kamerhe*
099 8 171 295 & 081 8 136 136

"Pour une action Forte et Vitale de la Jeunesse Congolaise, soyons derrière Vital Kamerhe, une Vitalité pour les jeunes et tous les congolais"

Visitez nos sites : www.unc-rdc.com et www.vital-kamerhe.com



Partager cet article
Repost0
16 juin 2011 4 16 /06 /juin /2011 11:18
 
 
Vital Kamerhe, le candidat à l'élection présidentielle 2011 en RDC, le 14 décembre 2010.
Vital Kamerhe, le candidat à l'élection présidentielle 2011 en RDC, le 14 décembre 2010.
AFP PHOTO/ ADIA TSHIPUKU
Par Christophe Boisbouvier

« Je suis candidat parce que j'ai une vision pour mon pays. Je n'interdis pas aux autres d'être candidats. Au niveau de l'opposition, nous allons nous mettre ensemble pour dire qui de nous tous va porter l'étendard de l'opposition. »

Au Congo-Kinshasa, beaucoup s'attendent à un duel, le 28 novembre prochain, entre le président sortant Joseph Kabila et l'opposant de toujours, Etienne Tshisekedi

Mais gare aux autres candidats ! Vital Kamerhe est de ceux qui comptent bien peser sur cette élection. Il y a un an, l'ancien président de l'Assemblée nationale est passé à l'opposition et a créé l'Union pour la Nation Congolaise, l'UNC.

tags : RDC
Partager cet article
Repost0
13 juin 2011 1 13 /06 /juin /2011 09:34

 

SPOT UNC SENSIBILSATION A L'ENROLEMENT
Partager cet article
Repost0
13 juin 2011 1 13 /06 /juin /2011 09:27
SPOT DE  L'UNC  RELATIVE A L'ENROLEMENT DE LA POPULATION POUR LES ELECTIONS
Partager cet article
Repost0
19 mai 2011 4 19 /05 /mai /2011 09:05




Signes évidents : la campagne tout à fait structurée et organisée menée par les Opposants conduits par le trio Tshisekedi-Kamerhe-Kengo renforcée par la relance de Bemba et les frustrations qui s'accumulent dans le camp présidentiel du fait de la promotion par un parti d'une loi électorale qui fait peur et sème le doute des alliés.

Ceci est un avertissement, donc à prendre au sérieux par la Majorité. Dans les enquêtes d'opinion, les opposants Etienne Tshisekedi et Vital Kamerhe sont présentés comme les candidats les plus dangereux pour le président RD-congolais sortant, Joseph Kabila dont la candidature à sa propre succession s'est déjà confirmée avec la mutation de l'AMP en MP. Pendant que les opposants travaillent à resserrer leurs rangs --Tshisekedi a organisé un buffet à l'honneur de certains bonzes de l'opposition- ou se font recevoir, via Léon Kengo, Vital Kamerhe, Thomas Luhaka et Clément Kanku, par les plus hautes personnalités dans les capitales européennes, au moment où Jean-Pierre Bemba, rassuré de la légalité de tous les actes déjà posés et qu'il peut poser dès lors qu'il n'a pas été condamné, se trouve relancé dans la course, on joue à se torpiller dans le camp de Kabila. Et pour cause : ça dérape dangereusement sur la Loi électorale qui ne met pas d'accord tous les partenaires. « La Majorité va droit vers la catastrophe », analyse un cadre de la MP qui évoque la piste d'un piège tendu au Président par ses propres lieutenants. 

Pendant que l'attention des RD-Congolais est tournée vers la révision du fichier électoral, les politiques de la Majorité présidentielle -MP- continuent leurs dérapages sur certains de leurs alliés. Le débat sur la Loi électorale continue d'alimenter la guerre larvée que se livre les partenaires de la MP. Et pourtant, l'heure de la grande explication Majorité-Opposition arrive. Et personne dans le deux camps n'a droit à l'erreur. Ça semble cependant être le cas dans le camp de Kabila. Face à une opposition qui s'organise de plus en plus, repense ses stratégies, recherche son meilleur joker, la MP est en train de se disperser. Les espoirs suscités avec la mutation de l'AMP en MP cèdent la place au doute, à la frustration. Les gens se le disent en silence: le parti-phare de la coalition, celui- là même qui doit fédérer et rassurer, est curieusement pointé du doigt par certains sociétaires de la MP comme la principale raison de la situation actuelle.

Points de discorde

Le PPRD est traité de parti des mercenaires qui ne pensent qu'à leurs intérêts sans accorder d'importance à la cohésion du groupe et aux chances de réélection de l'Autorité morale. Parti-phare du groupe, le PPRD est accusé de vendre une répugnante image : chacun de son côté et pas d'égalité avec les autres partis membres de la MP. Les relations ne sont pas au beau fixe. On note plusieurs points d désaccord dans la Loi électorale sous examen à l'Hémicycle. Au nombre des points qui fâchent, on note: Primo: les études universitaires comme condition d'éligibilité. La suggestion énerve. Elle pourrait même conduire l'exclusion de la RD-Congo de l'Union Interparlementaire -UIP-, une institution des Nations unies sur les droits des parlementaires du monde qui siège à Genève, en Suisse. Cette structure promeut la présence des représentants de toutes les couches sociales dans les parlements en vue d'encourager les pratiques démocratiques. Ceux qui rejettent cette condition s'en vont même jusqu'à narguer le PPRD en évoquant les performances du self-mademan Moise Katumbi Chapwe à la tête de la province du Katanga, jusqu'à ce jour le plus appliqué de tous les gouverneurs PPRD. Plus que les universitaires placés à la tête d'autres provinces, Katumbi a su se montrer assez imaginatif dans sa manière d'administrer le Katanga. Très modeste, Katumbi lui-même reconnaît qu'il n'a réalisé que 10% de son programme. Mais les résultats en disent long sur l'efficacité de cet autodidacte, un sérieux atout pour Kabila mais qu'on veut exclure du jeu politique. Ces fanatiques du gouv' citent également l'exemple du Brésilien Lula, ce modèle de Vital Kamerhe parti à la retraite après avoir placé le Brésil sur orbite.

Après deux mandats de quatre ans, Luiz Inécio Lula da Silva dit Lula a quitté la présidence du Brésil, laissant derrière lui un pays prospère en plus du fait qu'il a, contrairement aux dirigeants universitaires, refusé d'amender la constitution pour prolonger son bail de quatre ans au Palacio da Alvorada. Lula a marqué sa décennie. Depuis son élection, le Brésil affiche des taux de croissance aux alentours de 5% par an et se classe désormais au neuvième rang des puissances mondiales, derrière la France et devant l'Italie ou le Mexique. Pourtant, cet ancien ouvrier à Volkswagen né dans la favela de Vila Carioca à Sao Paulo, a quitté l'école à 14ans pour s'en aller alterner les petits boulots dont celui de cireur de chaussures ou de vendeur ambulant. Mais il a fait fort en facilitant l'accès au crédit et permis de stimuler la croissance intérieure et de favoriser l'émergence d'une classe moyenne au Brésil. En combinant à cela l'électrification de l'ensemble du territoire brésilien, il a permis de doper l'achat de réfrigérateurs, de téléviseurs etc.. Grâce â cette politique, le Brésil est devenu le troisième marché informatique du globe. La croissance vers le bas, telle a été la ligne directrice de deux mandats de Lula. Ainsi, depuis 2005, 20 millions de brésiliens ont rejoint la classe moyenne et beaucoup sont devenus propriétaires grâce à des avantages fiscaux et des taux d'intérêts bas. Le taux de pauvreté est passé de 38 à 24%, grâce à une politique sociale qui a porté ses fruits. La RDCongo, pays des professeurs, pays d'universitaires, se recherche encore. Dieu seul sait combien d'universitaires ou professeurs d'université prennent la parole lors des débats à l'Assemblée nationale.

Acharnement sur Kinshasa

Le deuxième point de la brouille reste cette tendance à vouloir faire des 24 communes de Kinshasa des circonscriptions électorales et d'imposer le seuil d'éligibilité de 10%. L'on se demande comment dans une commune de 250.000 inscrits un seul parti politique peut s'offrir d'emblée 25.000 voix lors d'une élection réputée d'avance très disputée et dans une ville connue comme hostile à la Majorité. Dimanche 15 mai 2011, Télé 50 a laissé entendre que les 24 communes de Kinshasa deviennent des circonscriptions électorales pendant que l'Assemblée nationale examine encore 1e amendements. Elu de la Funa, à Kinshasa, pour le compte des Forces du Futur et du Camp de la Patrie, Jean-Marie Ingele Ifoto était fou furieux dimanche, a-t-on appris. Mais (lui veut influencer les débats au sein de la Commission PAJ et en plénière? Pourquoi s'acharne-t-on trop sur Kinshasa, une ville où, avec le retour d'un adversaire comme l'UDPS, seul l'allié PALU est capable de faire l'affaire pour le compte de la Majorité? Mais qui donc veut ramener les gens à faire un vote tribal dans la 'capitale au moment où Kabila promeut la méritocratie? «En ayant décidé de frustrer certains de leurs alliés, ces barons de la MP qui veulent à tout prix faire passer leurs idées démobilisatrices travaillent contre les intérêts de Kabila, ils sont en train de conduire la Majorité tout droit vers la catastrophe», pose-t-on. L'homme qui pense ainsi évoque même la piste d'un piège tendu au Président par ses propres lieutenants. Comment ne pas croire à pareille analyse quand l'on dénombre de plus en plus des signaux évidents: les alliés se démobilisent... Les opposants s'organisent. Tshisekedi, présenté dans les sondages comme un des plus sérieux concurrents de Kabila, a réussi à réunir autour de lui, à sa résidence de Limeté, quelques grandes figures de l'opposition. L'autre challenger, Vital Kamerhe, fait avec Kengo, Kanku et Luhaka partie des émissaires de l'opposition dans les capitales occidentales. La semaine dernière, ils ont été reçus en audience par de plus hautes personnalités européennes. Eux seuls détiennent les secrets de ce périple. L'opposition est même renforcée avec la relance de Jean-Pierre Bemba Gombo du MLC dans la course. Jeudi 12 mai à la faveur d'un point de presse, le bureau de la CPI à Kinshasa a fait savoir que les actes que Bemba pose sont et seront légaux tant qu'il n'est pas condamné. Il y a péril en la demeure. La Majorité déjà avertie de la probable immixtion de la Communauté internationale en cas de doute dans le processus électoral n'a qu'à rectifier le tir si elle ne veut pas se faire hara-kiri. Il se trouve que la Loi électorale est comptée parmi les facteurs - qui doivent garantir la crédibilité des scrutins. Et le rapport de l'ICG n'est pas innocent. Kabila et ses hommes doivent savoir contrer pour- leur propre survie politique.

AKM 
 

Partager cet article
Repost0
19 mai 2011 4 19 /05 /mai /2011 08:50

 

Bruxelles, 18/05 (ACP).- M. Vital Kamerhe, président de l’Union pour la nation congolaise (UNC), parti qui se réclame de l’opposition, a appelé jeudi, à Bruxelles, au rassemblement de l’opposition, proposant la mise sur pied d’un secrétariat technique chargé d’élaborer un programme commun de cette plateforme.

Le leader de l’UNC s’est exprimé ainsi à l’occasion de la présentation à Bruxelles de son livre intitulé « Les fondements de la politique transatlantique de la République Démocratique du Congo », publié aux éditions Larcier.

M. Kamerhe s’est également appesanti sur la transparence du processus électoral, notamment lors de la mise en place de la Cour constitutionnelle. Il a indiqué que cette transparence concerne aussi la sécurisation des acteurs politiques et l’acceptation des résultats des scrutins, insistant, entre autres, sur la sensibilisation de la population. M. Kamerhe, qui est candidat à l’élection présidentielle de novembre prochain, se dit cependant « flexible » dans le choix d’un candidat unique de l’opposition. Il propose que l’opposition établisse les facteurs objectifs et subjectifs de chaque prétendant en vue de la désignation d’un candidat unique.

Concernant son projet de société, M. Kamerhe déplore une « absence de leadership responsable » à la tête de la RDC et rêve d’un « Congo debout et qui marche ». Il déplore aussi le fait que la RDC, un pays aux atouts considérables, est devenue un « non-Etat ». Il tient cependant à expliquer aux Congolais que « la pauvreté n’est pas une fatalité », estimant que, par le travail et grâce à un leadership responsable au service des populations, la RDC peut devenir une puissance au cœur de l’Afrique, un pôle intégrateur de l’Afrique centrale et un « pays où l’on ne se pose pas des questions pour l’éducation des enfants, pour l’eau potable et l’électricité ou pour un salaire décent ».

Soulignant le rôle de la RDC dans la zone atlantique, il a pris comme exemple le Brésil, mettant en exergue les similitudes entre ce pays et le Congo dans plusieurs domaines, comme les matières premières, l’eau douce, la forêt ou les terres arables. Mais, a-t-il fait observer, alors que le Brésil se développe, le Congo s’enlise. M. Kamerhe envisage de développer le pays avec les ressources nationales et grâce à une coopération mutuellement avantageuse, en vue d’améliorer les conditions de vie de ses concitoyens. Le but, a-t-il expliqué, n’est pas de chasser les riches, mais de créer des conditions favorables aux investissements, un meilleur climat des affaires. L’assainissement du climat des affaires, selon lui, passe notamment par la réduction du nombre des taxes. Le pays, a-t-il relevé, compte actuellement 156 « taxes visibles ».

A propos de la refondation de l’Etat, le président de l’UNC propose une véritable réforme de l’armée et de la police, de l’administration publique, de la magistrature et de la diplomatie. Il a aussi mis l’accent sur les problèmes d’urbanisme.

 

« Les fondements de la politique transatlantique de la RDC»

 

Dans son livre, Vital Kamerhe aborde trois thèmes majeurs. Le premier analyse  les « atouts indéniables » de la RDC, comparables à ceux du Brésil. Le deuxième thème examine les potentialités économiques du pays « contrastant avec le niveau de développement et des prévisions réalistes ». Le dernier thème explique les raisons d’espérer en l’avenir d’un Congo prospère et puissant.

L’ouvrage de 219 pages est préfacé par M. Michel Rocard, ancien Premier ministre français, qui note que, « sans être extrêmement nouveau »,  le thème de ce livre « est novateur en ce qui concerne un pays africain ayant une vocation naturelle à jouer un rôle important dans les nouvelles relations transatlantiques fondées sur la complémentarité et la solidarité ». Dans l’avant-propos, Grégoire Bakandeja wa Mpungu, professeur aux Universités de Kinshasa et de Paris 1 Sorbonne,  affirme que « sans vouloir chercher à montrer du doigt les responsables du drame national actuel  (aggravation de la pauvreté, la misère et ses conséquences sociales) qui semblent se complaire de la mendicité internationale, l’auteur émet un cri d’alarme en vue d’un changement réel des méthodes de gestion économique,  marquées actuellement par la prédation et les prévarications dans le chef de responsables publics, et pour que cessent les pratiques honteuses de corruption et de concussion ». Selon le Pr Bakandeja, l’auteur « propose des schémas pour faire du Congo non seulement un vrai paradis pour ses habitants, mais aussi et surtout une chance pour le monde ».

La cérémonie de présentation de ce livre  à la presse, prévue jeudi dans un restaurant du centre de Bruxelles, a été délocalisée à un autre endroit plus discret à cause de la présence, jugée inquiétante, des « combattants congolais », qui s’étaient donné rendez-vous au lieu de la cérémonie en grand nombre pour écouter le candidat à la présidence de la République, a-t-on constaté.

 Roger Mazanza ACP

 

 

Partager cet article
Repost0
18 mai 2011 3 18 /05 /mai /2011 12:44
Partager cet article
Repost0