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2 novembre 2014 7 02 /11 /novembre /2014 16:57


L’opposant congolais et Président de l’UNC, Vital Kamerhe invite les politiques congolais ainsi que la population congolaise à tirer les leçons du Burkina-Faso.

A travers ses interventions sur RFI et TV5 Monde, il pense que la RDC qui est tenté par la modification de la Constitution doit entendre la voix du peuple.

Radio Okapi : Vital Kamerhe invite la majorité à tirer leçon de la situation au Burkina Faso


La situation est toujours confuse ce samedi 1er novembre au Burkina Faso, où on ne sait pas qui tient réellement les rênes du pouvoir entre le chef d’Etat-major général de l’armée, le général Nabéré Honoré Traoré, et le numéro 2 de la garde présidentielle, le lieutenant-colonel Zida. Ces deux officiers revendiquent chacun la présidence de la République après la démission de Blaise Compaoré, sous la pression populaire. En RDC, le président de l’Union pour la nation congolaise (UNC), Vital Kamerhe, estime que le continent doit tirer des leçons de ce qui se passe au Burkina Faso.

Lors d’une conférence de presse vendredi, l’opposant Kamerhe a félicité le peuple, les leaders politiques et ceux de la société civile burkinabè pour le changement survenu dans leur pays. «Ceci démontre que nos peuples ont compris que c’est eux qui donnent le pouvoir et que c’est eux qui peuvent le retirer et que leur destin, c’est entre leurs mains», a-t-il estimé.

Le leader de l’UNC a appelé les dirigeants congolais à tirer de bonnes leçons de cette situation:

«La deuxième leçon qu’il faut tirer de cela c’est que les différents chefs d’Etat doivent comprendre que plus rien ne sera comme auparavant. Et ceci doit être une leçon qui doit être retenue pour chez nous aussi, où nos avons choisi la lutte pacifique.»

Vital Kamerhe en a par ailleurs profité pour inviter la Majorité présidentielle au dialogue. «Ce que nous demandons à la Majorité présidentielle est que nous nous rencontrions et que nous parlions autour de Martin Kobler, parce que ce n’est pas nous qui avons signé l’accord-cadre d’Addis-Abeba et la Résolution 2098» du Conseil de sécurité des Nations unies.

Ecoutez-le : http://radiookapi.net/actualite/2014/11/01/rdc-vital-kamerhe-invite-la-majorite-tirer-lecon-de-la-situation-au-burkina-faso/

L’OPPOSITION MAINTIENT SON SIT IN LE 03 NOVEMBRE PROCHAIN



Les Forces Politiques et Sociales ont annoncé l’organisation de leur sit in pacifique le lundi 03 novembre 2014 sur l’avenue des aviateurs à la Gombe.


Selon les opposants, cette manifestation pacifique a pour but de demander le concours de la MONUSCO pour l’organisation du dialogue politique prévu par l’accord-cadre d’Addis-Abeba.


Les Forces Politiques et Sociales ajoutent que les derniers événements de Lodja, Beni et Kahele ainsi que la dernière déposition de Monsieur Kobler à la tribune des Nations Unies montrent que ce dialogue est irréversible.


Ci-dessous, la déclaration des Forces Politiques et Sociales lue par Monsieur Bruno MAVUNGU, Secrétaire Général de l’UDPS :








RDCongo: un député met en garde contre un scénario à la Burkinabé

31/10/14

Le député congolais Hon. Jean-Claude Muyambo de la majorité présidentielle.

Le député congolais Jean-Claude Muyambo issu de la majorité présidentielle mais en campagne contre une révision constitutionnelle a mis en garde vendredi contre un scénario à la Burkinabè en République démocratique du Congo si Joseph Kabila parvient à se maintenir au pouvoir au-delà de 2016.

"Les Sud-Africains sont en train de beaucoup investir dans notre pays. S'il y a des troubles chez nous, leurs investissements vont se volatiliser", a déclaré l'élu, lors d'un point presse à Johannesburg où plusieurs hauts responsables sud-africains ont été approchés, y compris à la présidence.

"Vous avez suivi ce qui s'est passé au Burkina Faso, il y a eu des pillages (...) Nous voulons la démocratie chez nous et pour çà, nous avons besoin d'institutions stables et nous disons +non+ à la révision constitutionnelle", a-t-il ajouté.

Originaire de Kolwezi dans la province du Katanga (sud), M. Muyambo avait rallié M. Kabila en 2006, et maintenu son soutien en 2011, avant de partir en guerre contre une révision de la Constitution qui permettrait de se présenter à un troisième mandat de cinq ans. Il a parrainé le mémorandum rédigé par dix associations issues de la société civile et défenseurs des droits de l'homme et remis aux autorités politiques sud-africaines pour demande "le soutien à la demande du peuple congolais que des élections démocratiques, libres et honnêtes soient organisées en 2016".

"On n'a pas de problème particulier avec M. Kabila", a souligné M. Muyambo, alors que le mémorandum souligne que M. Kabila ne peut se présenter une troisième fois "sans compromettre la paix (...) et commettre un coup d'Etat constitutionnel". "Respecter la Constitution permettra au Congo d'aller de l'avant", a insisté l'un des signataires du mémorandum, Janvier Tshovu ("Opposition politique congolaise"). "Nous devons nous départir de la peur. Nous allons vous inviter à être aux aguets et à adopter le même comportement qu'au Burkina Faso", a-t-il ajouté, à l'adresse de ses compatriotes, qui forment une importante diaspora en Afrique du Sud.

Vital Kamerhe invite les congolais à tirer les leçons du Burkina-Faso
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